C'était hier
ven
Où sont les années que nous avons partagées,
Quand on pensait qu’à trente ans, on serait âgés.
Elles sont loin maintenant, j’en ai peur.
L’horloge laisse avancer les heures.
« Arrête-toi ! », je la supplie.
Mais le temps passe, et tu m’oublies.
Dis, que reste-t-il maintenant de nos promesses ?
Celles que l’on chuchotait hier. Réduites en pièces ?
Tu sais que les yeux clos, je les entends encore.
Au fond de ma mémoire, ça reste l’âge d’or.
Mon souvenir les aura certainement embellies.
Et toi, de ton côté… tu les oublies.
Elle est étrange à voir parfois l’œuvre du temps,
Plus les minutes passent et moins on se comprend.
Tu ne ris plus à mes blagues, je ne sais plus quoi te dire,
Les gosses fous qu’on était ont dû grandir.
On reste encore ensemble, parce qu’on est établis,
Mais les raisons de s’aimer… on les oublie.
Moi je préfère partir avant qu’on se déteste,
Avant qu’on se balance des horreurs indigestes.
Et quand tu seras seul, dans un lit bien trop grand,
Alors les souvenirs reviendront en courant.
Mais mieux vaut se quitter, même si tu me maudit,
On s’est aimés enfants. On a grandi.
Comment rajouter 3 coeurs, personne n'y a pense. Je suis très touchée. Je m'identifie d'une amitié en train de mourir...
· Il y a environ 12 ans ·steph2b
si le coeur s'agrandit avec l'âge il est certain que la vie sera plus velle
· Il y a environ 12 ans ·franek
hélas le temps passe et ne nous laisse pas indemne
· Il y a environ 12 ans ·j'aime beaucoup la nostalgie douce amère mais tendre qui se dégage de ce texte
reverrance