Chanter, peut-être

Savoir dire les choses, en riant ça passe mieux, un mur devant moi, c'est le silence, la fatigue qui se dressent et puis un frisson d'eau fraîche tressaille, m'assaille, j'en ai la chair de poule, point de suspension...

Mur de lierre, mur de glycine, mur de feuilles de vigne, le soleil s'y reflète, chauds reflets mordorés, avril offre de belles journées quand le coeur lui en dit. Silence, inspiration, s'attarder sur une guitare qui pleure, qui gémit, je ne recevrai plus de lettres de l'étranger.

J'ai fait une fois le voyage de l'espérance, j'en referai un autre, en barque, en bateau... Des feuilles volaient, des avions de papier en vérité, non ce n'est pas si facile d'écrire...

Tourbillons vermillons, sourires en coeur, yeux pétillants, faisons de chaque jour une fleur, un florilège pour la vie, moi aussi je veux partir en vacances. Aller là où le ciel s'arrête, m'en faire un logis comme un joli nid.

Ecouter les paroles d'une chanson en anglais, tout comprendre sur un couplet, un refrain, et puis se laisser entraîner par des choeurs inspirés, profonds. Soif d'eau fraîche, claire et cristalline, quel est donc cet air qui me fait frémir?

Avoir la force de me lever, d'être moi-même pour enfin me trouver. Abattre ces forêts de murs, tirer les choses vers le haut, se mettre au niveau de son prochain. C'est pas grave si le peintre passe son pinceau sur mon tableau, c'est pour mieux apprendre, moi ça m'aide et m'inspire. Besoin de ces petits coups de pouce pour avancer, m'avancer sur la scène de l'espérance, et puis chanter, peut-être...