Collapsologie ou Le déclin de l’empire humain.

Etes-vous conscients, vous, mes contemporains, de la chance que nous avons de vivre, ce moment unique, dans l'évolution des Sociétés humaines. Nous sommes à une période charnière où pour la première fois dans l'Histoire de l'humanité, nous ne savons pas quel sera le sort du Monde de demain.

C'est ce qu'appellent pompeusement les intellectuels, une rupture épistémologique. Les sociétés humaines sont condamnées à disparaître et ce, même avec tous les efforts écologiques qu'elles auraient bien aimées faire, mais qu'elles ne feront pas, lobbies obligent. De toute façon, c'était déjà trop tard, tous les indicateurs scientifiques le démontrent. Même des mesures drastiques, prisent aujourd'hui, ne suffiraient pas à inverser la tendance de cette disparition annoncée, elles ne feraient que la retarder de quelques dizaines d'années. Le processus vital du vivant est engagé et bien mal engagé.

Bien sûr, certains me disent que je suis un pessimiste et qu'en tant que septique, je ne crois pas à un nouvel avenir radieux pour la planète, admettons.

Maintenant, il suffit d'ouvrir les yeux et son esprit pour comprendre que c'est râpé, fini, emballé, pesé ! C'est mort !

Donc, soyons conscients de vivre en un temps mémorable. Nous sommes les premiers hommes à prendre conscience de la disparition de la plus grande partie de l'humanité. La Terre s'en remettra, bien sûr, elle a 4.5 milliards d'années pour le faire.

Toute l'espèce humaine ne périra pas, il y aura des îlots de résistance et cette poignée d'individus recommenceront à l'ère chancelante de la technologie. Ils commettront les mêmes erreurs, l'homme ne sait pas faire autrement. Le sujet n'a pas de conscience collective, il n'a que celle intrinsèque à sa nature d'être vivant, qui ne pense qu'à sa survie immédiate, c'est le principe biologique du vivant.

Voilà, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, je préférais vraiment quand je ne racontais que de grosses conneries.

Tchao bambinos !