Connard

Tu ne m'aimes pas ? Et alors ? Rien à foutre. Je n'ai pas besoin de ton amour, de ton désir. Je ne t'aime pas plus que toi tu m'aimes. Ton existence n'a aucune valeur à mes yeux. Toi et ta jolie petite gueule, je n'en ai absolument rien à branler. Tu aimerais peut-être que je t'aime. Tu aimes te sentir aimé, désiré. Mais ouvre un peu les yeux. Au début, on t'aime, on te voit comme quelqu'un de sympa. Mais un beau jour, ton côté sombre, ta véritable personnalité resurgit. Le masque tombe, l'illusion s'estompe. Tu es ce que tu es. Alors assume ! On n'en a rien à faire des apparences. Tu te crois au-dessus de tout le monde, mais je pense que tu peux te la mettre bien profond, ta suffisance de merde. Assez, j'en ai assez de cette attitude si… puérile. Parce que tu as une attitude puérile, crois-moi. Tu es un petit enfant qui a besoin qu'on fasse attention à lui, qui a besoin qu'on l'aime. Mais il va falloir que tu grandisses. Les autres y sont parvenu, pourquoi pas toi. Apprends, ne reste pas planqué comme un lâche dans la facilité de ta vie de débauche et de décadence suprême. Cette même existence que tant de personnes t'envient et tente, en vain, de reproduire. Elle n'a pas de valeur. Je crains même que ce ne soit une illusion de ton cerveau que tu crois si performant.