Conte maléfique
Hervé Lénervé
D'ailleurs, ils ne parlaient que de ça, à la taverne.
« Cela ne peut plus durer ! » Dit le doyen. « Nous devons désigner au sort, un volontaire pour aller voir de quoi, il en retourne. »
Et comme l'on sait que le sort ne s'acharne que les plus faibles, c'est le plus petit, le plus malingre de l'assemblée qui fut désigné.
Il n'en menait pas large, le nabot, quand il vit émergé de la forêt la silouette torturée du château maudit. Il frappa à la porte ferrée et son cœur s'arrêta en entendant un cri inhumain de femme traverser la triste demeure.
Puis, il rentra à la taverne pour rendre compte de sa mission et boire un coup.
« Alors ? » S'exclamèrent les compères.
- Ils m'ont dit de repasser demain, ce serait plus calme.
C'est ainsi, que dans ce petit village, le nabot repassa au château tous les lendemains et les cris ne cessèrent jamais.
Comme quoi, on a beau être nabot, on n'en est pas fou, pour autant.
C'est parce qu'ils ne parlaient pas assez fort que leurs témoignages restèrent muets.
· Il y a environ un an ·daniel-m
Le lent de nain du nu tel las, à l'allant deux mains au choc au gras...bref le gras, c'est la vie au carré ;0)
· Il y a environ un an ·flodeau
CQFD ! :o))
· Il y a environ un an ·Hervé Lénervé
Casser les noisettes ça fait mal !
· Il y a environ un an ·yl5
Ah, si elle pouvait se casser la voix ! :o))
· Il y a environ un an ·Hervé Lénervé
Et voilà...
· Il y a environ un an ·vividecateri
Bé oui, pardi !
· Il y a environ un an ·Hervé Lénervé
On nabot dire ...
· Il y a environ un an ·Christophe Hulé
... on nabot faire, on est toujours emmerdé par les voisins. :o))
· Il y a environ un an ·Hervé Lénervé