Correspondance sentimentale : Ma douce amie

Paul Stendhal

Ma douce amie,


Comme il me tardait de pouvoir te lire, mais j'ai dû m'absenter quelques jours ces derniers temps. Aussi, je n'ai cessé de penser à toi, à nous, et la lecture de ta dernière lettre, a transporté mon cœur tout auprès du tien, dans l'ivresse de cet amour partagé, qui nous unit tant. Il n'est pas un rêve, où je ne te vois, ni une pensée qui ne soit pour toi, ni un endroit, où je ne sente ta présence.

Tu es partout, tout le temps auprès de moi et l'air que je respire est empli de l'odeur de ton corps.

C'est par delà les nues, dans ce divin éden, qu'enivrés par ce brûlant désir, nos deux corps s'étreignent dans un amour enflammé.

Tes baisers sont comme un fruit que l'on cueille tendrement. Ils ont le goût de la passion et une délicate saveur exquise.
Tout ton corps s'anime, et s'offre ainsi en s'abandonnant à mes caresses, au plaisir, et à l'amour.
Ma chérie, tu n'as pas à rougir de tes pensées, car tu le sais bien, nous espérons tant, tous les deux, que bientôt elles seront une réalité.
Je te promets, que cette petite clé que tu m'as fait parvenir, le jour où enfin nous serons ensemble, je te la rendrais, car ton cœur n'aura plus jamais besoin de serrure !

Je t'embrasse passionnément, et attends avec impatience de te lire.

Je t'aime infiniment.


Paul Stendhal

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