"DE LA SÉRIE - LES BRUMES D’ÉPIGORE" DÉODORATION

Le duc me saisit le bras et me jeta au sol telle une vieille vague mourante. La pourriture, d'un vieux lilas désespéré, embaumait ce lieu ou je paitrais désormais. Oui paître, ma nouvelle condition comme un de ces parfums aux olfactions étouffantes à l'arôme  mourante.

Le duc arpentait  son domaine et son pas martelait le temps d'une furieuse folie. Le son de sa voix s'élevait assourdissant tel un cri hélant les dieux de la mer. J'entendais mugir ces mots malsains, telle une profane colère si plaintive d'une douleur livide et d'une agressivité contenue – combat sournois dont je ne pouvais que taire le désastre à venir.

Au lever du jour j'entendis la voix - le souffle de Branam me supplier. Branam vivant, survivant de la houle saignante.  Sa lutte contre la douleur me transperçait d'un amour que je m'ignorais. On frappa… et Orotozo entra (...)

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