Dans l’ombre du tableau
_aylden_r
Lorsque la fortune promène son automne au printemps,
La suite gémit en un souffle impétueux qui suspend
La danse fiévreuse des joyeuses aux pieds du prince.
Les pétales se fanent et s'échappent précipitamment.
Une froideur distincte s'installe dans le vent.
C'est dans ces moments-là que j'aime sans penser
A l'abri de la plainte et des pleurs,
Que ma plume se fait mausolée
D'un dieu blême, de ceux que l'on n'ose admirer,
Sans fidèle, sans auréole, ni visage.
C'est dans ces moments-là seulement
Qu'elle se fait musée nostalgique
D'une belle silhouette grise présente dans le coin du tableau
Aux prises avec les seins qui font encore la croisade des cœurs
Et prise dans la toile des Arachnides aux lèvres de pivoine,
Silhouette cambrée me regarde.
Pantin angélique s'envole.
Petit prince s'enfuit.
Belle gueule court.
Gueule de bois trébuche.
« Il » n'existe pas.
zut, alors !
· Il y a presque 4 ans ·tout çà pour rien !
rechab
C'est un point de vue.
· Il y a presque 4 ans ·Je préfère me dire que c'est la mort d'une image, d'une idole. La suite dépend de chacun.
Mais le rien n'est pas le néant ( cf " res " ) et ce qui n'a pas d'existence positive, c'est juste " Il " (majuscule, guillemets).
_aylden_r
bonne fortune (d'écriture ) ...
· Il y a presque 4 ans ·Susanne Derève