De l'autre coté

hinareva

Sorry cause I dont know how to act Don't know how to write. Don't know what to say . I still wear scars like it's yesterday. Right now I'm not available . Too busy, saving the rest of my heart.

Ta place est encore chaude, la lumière du jour ne filtre pas  à travers le rideau, l'effluve de ton shampoing me chatouille les narines. Tout paraît si calme, je souris c'est à ton tour d'acheter les croissants, j'entendrais ta voix résonner dans l'appartement, je sentirais tes lèvres effleurer mon nez. Je chercherais ta bouche, les yeux encore clos Si je fais un petit effort,j'arrive presque à convoquer l'écho de ton rire….

Ouais presque, il est là mon problème. J'ouvre un œil 'tain ça y'est ma petite comédie malsaine de la journée s'est envolée. Connasse j'suis maso pas possible autrement. Encore un matin sans couleurs, un de ces matins indolores où plus rien n'a de saveur comme d'habitude je connais le refrain. Un matin sans les 4 C. Café, Câlins, Caresse, et le plus important l'initiale de ton prénom.

Prénom que j'aperçois d'ailleurs en lettres capitales inscrit sur l'enveloppe de l'autre coté du lit. Le côté où tu dormais il y'a de cela, presque une semaine. Je n'ai pas besoin de relire cette lettre pour savoir à la virgule près chaque mot qu'elle contient. Foutue mémoire photographique, ton adieu silencieux danse contre mes paupières et se moque bien de ma peine.

Le genre de rupture qui me donne envie de plonger dans le coma pour mettre fin à mes pensées. Et encore s'il n'y avait que ce maudit bout de papier…

T'as emporté le briquet mais je te revois expirant la fumée, suspendue entre illusion et réalité. Je froisse ces draps, frustration de ne pas t'y trouver, je voudrais tellement pouvoir t'étreindre au lieu de te rêver. Tu veux que je te dise la vérité? j'ose pas dormir dans ce lit, j'me contente du canapé.
Depuis ton départ, presque rien n'a bougé, hormis mon cœur, il est tout chiffonné dans le même état où tu l'as rencontré.

Ce lit, ce lit... toute une vie. Les oreillers où je tentais d'étouffer le malheur. Sous le matelas, vestiges de nos vacances .
Les masques du carnaval de Venise. Les places du concert de The Script à Dublin. Même une fleur de tiaré séchée entre les pages d'un Musso …

J'en ai ma claque de voir ces traces si tu savais combien j'enrage. Rage de me glisser dans le lit sans savoir si t'as froid.

J'ai le spleen de tes orteils contre les miens, de ta main posée contre mes seins. L'amour qui s'étiole au rythme des secondes et ma folie qui s 'égrène en vain pour seule réponse à mes pourquoi.

  • "...L'amour qui s'étiole au rythme des secondes et ma folie qui s'égrène en vain..." Et oui...

    · Il y a presque 8 ans ·
    1book2 270x278

    inwonderland

  • Ah la la ! ça commence comme un rêve, une jolie bluette et puis patatras ! Courage, on est toutes (et tous) passées par là ! il va vous falloir du temps !

    · Il y a presque 8 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci martine, on est tous passés par là mais ça fait toujours aussi mal de le vivre.... le temps n'est pas magicien.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Siren

      hinareva

  • No waiting hope is visible,
    No fright, no dressing on the wound.
    Just leave that room, be sensible !
    In that bed, vou'd just be marooned.

    · Il y a presque 8 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

    • Just like that,he leaves home
      And just like that i feel like a firework
      Shining but extinsguish so fast
      Thanx for your words.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Siren

      hinareva

  • Un adieu silencieux... vos mots vous aideront à repartir de l'avant !

    · Il y a presque 8 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

    • Merci, c'est tout le bien ou peut être le mal que je me souhaite.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Siren

      hinareva

  • Appliquez-vous à regarder de l'autre côté...du miroir. Tentez de ne plus regarder le passé, ni les traces qu'il a laissées.

    · Il y a presque 8 ans ·
    Cavalier

    menestrel75

    • Merci de vos conseils, j'essaye d'aller de l'avant mais la douleur agit comme un anesthésiant. C'est difficile d'oublier sa présence ou plutôt son absence. Quand la souffrance est entrelacé au bonheur, c'est très ardu de défaire les nœuds, j'espère y arriver. Mais pas maintenant, c'est encore trop récent....

      · Il y a presque 8 ans ·
      Siren

      hinareva

Signaler ce texte