Décorum ou la vertu est une viande froide

charlotte-laquiche

C’était, l’ombrage, plus de rayons combustibles, plus de fumée atomique, reste la machine sans bruit et sans tête. 

Poésie zéro qu’ils disent, quand elle nous sublime, quand elle touche la peau et qu’elle porte ses nues. Angle, les mots nous reviennent par-dessus et l’on chavire comme on crève du trop plein de plénitude. Peur, c’est l’ère brutale de l’inhumanité, sur nos dômes les spectres s’arrondissent et guettent de leurs griffes.

Avancement zéro, quand il faut contourner le point, quand il faut nuire sans nuisance à quelques prudes tirées. Lecture contemplative, qu’on s’arrache les cheveux pour s’étendre ou pour n’attendre plus rien. Violence paisiblement vorace, qui lâche son lest, qui largue ses fastes, qui nous placarde au vacarme.

Manque zéro, autant qu’il en découle, qu’il en rode à jamais, que les vents contraires ouvrent nos portes closes. Absolu qui nous dégomme par le fond, qui s’enlise dans les creux et vides nos poches des yeux. Rêve, un chiffre sans nombre pour saute-mouton, un atout contre la postérité, un oedipe dans un corps vide.

Ego zéro, tripe zéro, paranoïa zéro, reste ce qui ressurgit.

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