Du haut de son mètre quatre vingt huit, il me dévisageait. Ses yeux, savant mélange entre le bleu et le gris étaient durement posés sur moi comme pour me crier la rage de son désir. Il avait l'air enivré, peut-être un peu sonné, hypnotisé. L'eau brûlante ruisselait sur son corps long et bien dessiné. Ses os étaient un peu saillants sans pour autant lui faire défaut. Il était masculin mais longiligne. La chaleur de la pièce était étouffante, mais je n'y prêtais pas attention. Le miroir était recouvert de buée et la vapeur donnait à la salle de bain des airs de sauna. Je posais à présent mon regard sur sa bouche, je voulais qu'il m'embrasse, ses lèvres étaient légèrement rosées, il avait l'air d'un adolescent, peu sûr de lui mais débordant de sensualité. Je l'aimais, des informations contradictoires me venaient à l'esprit " Mords moi, griffe moi, prends-moi sauvagement, prouves que tu me veux à m'en faire mal, tire mes cheveux, agrippe sauvagement ma peau, je veux sentir cette rage presque douloureuse du désir que nous ressentons ", " Fais moi l'amour tendrement, avec le corps et avec l'âme, profondément. " Mes pensées furent interrompues. Avec l'expression farouche de celui qui ne se maîtrise plus, il fit taire mon esprit et m'embrassa, ou plutôt dévora mes lèvres comme un affamé. Avec toute la force qu'il me resta pour riposter, je lui rendit son baiser, nouant mes bras autour de son cou et le provoquant en plaquant mes tétons durcis et ma poitrine généreuse contre son torse moite. J'aimais lui faire cet effet, j'aimais qu'il me regarde comme cet adolescent dévoré par le désir qu'il était, je me sentais belle, désirable, je voyais dans son regard qu'il était douloureux d'être attiré par quelqu'un à ce point, que son corps était en souffrance permanente et frustré lorsque nos deux corps ne s'emboîtaient pas, et il suscitait en moi le même désir, la même envie impérieuse et violente de faire l'amour, de me sentir femme. Il ne me pris pas, restant sur sa faim, je le tiraillais le poussait dans ses retranchements car je savais que lorsqu'il trouverait enfin l'oasis dans ce désert qui n'en finissait plus, le plaisir n'en serait que plus grand.
C'est super mais pour ce genre de texte tu devrais tenter l'utilisation du présent plutôt que passé et imparfait. Je pense que l'effet serait "immédiat".
Bravo ! Et je vous avoue que même si vous utilisez le passé et l'imparfait, l'effet est on ne peut plus réel...
· Il y a plus de 3 ans ·bleue
C'est super mais pour ce genre de texte tu devrais tenter l'utilisation du présent plutôt que passé et imparfait. Je pense que l'effet serait "immédiat".
· Il y a plus de 8 ans ·nyckie-alause
D'accord j'y penserai! C'est vrai que j'ai tendance à toujours utiliser le passé. :/
· Il y a plus de 8 ans ·Devenir
Un texte convaincant que ne gâchent pas quelques petites coquilles faciles à reprendre.
· Il y a plus de 8 ans ·Ana Lisa Sorano
Merci beaucoup ! Quelles coquilles, peux-tu m'en faire part par message privé histoire que je m'améliore? Merci à toi !
· Il y a plus de 8 ans ·Devenir
Oui, bien entendu. Demain.
· Il y a plus de 8 ans ·Ana Lisa Sorano