Délirium très mince

dechainons-nous

J'ai aimé et puis je n'ai plus aimé, alors j'ai bu et la soif est venue !

Je glisse dans le glauque, je toune les vices dans ma cheville et fixe l'estomac dans les talons.

La rate au court bouillon, les oeufs mollets, je joue sur les planches du comédon humain.

Des années que le malpus enfle mon esprit, je suis un bras cassé depuis que j'ai mis les deux pieds dans le même sabot et la chape de plomb qui me colle à la peau me met dans une situation renversante.

Enfant de la balle, je me suis pris une casquette, il est vrai que j'avais la grosse tête et que mes chevilles enflaient mais avec un cœur gros comme ça, j'ai dégonflé la baudruche.

Aujourd'hui la peur au ventre je remonte la pente, la tête dans le cul je cours tête baissée droit devant en assurant mes arrières.

J'ai été pris la main dans le sac, et en ai profité pour le vider, le soulagement des mes maux, condamnera mon âme.

Je me caille le sang, mais foin de boudin je garde la tête froide, et renvoie la patate chaude.

Je reste sur ma faim et tire la langue au chat qui ne sait rien. 

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