Dessous de table

Trop attentionnée, était-elle, à admirer le bel étranger, introduit à la table familiale, pour on ne savait quelle occasion.

Le Petit Raoul était amoureux de sa tante, Ophélie 3, je crois ? On le serait à moins. Elle avait tout pour elle, cette jeune-femme-là et comme elle était très égoïste, elle gardait tout.

Pour l'occasion, Ophélie 3 était mi-vétue, mi-dévétue, selon les avis. Un débardeur ample, dont les petits seins débordaient par inadvertance, de l'échancrure des bras et une mini-jupe légère, mais très courte, surtout.

Ophélie III, toute à ses tentatives de séduction du bel inconnu, n'était pas très attentive aux alentours. Sous la table, ils avaient déjà échangé leurs souliers.

Quand, Ophélie III, rougit subitement. Gênée, mais béate. Quoiqu'elle se demanda, un instant, comment le bel inconnu pouvait la caresser ainsi,

Avait-il des bras de deux mètres ?

D'autant plus, que ses bras étaient à côté de ses couverts.

Avait-il un troisième bras ?

Pendant ce temps-là, la main du Petit Raoul fourrageait allègrement dans l'intimité de sa tante.

Mais une fois encore, il refusa de l'épouser sans reconnaître l'enfant.