Pendant la nuit, qui s'enfonce entre violet et silence, Clignotent encore quelques néons, Leur reflet alternativement vert et jaune Sur l'asphalte mouillée. Têtus. Les baraques du chantier du port, désertées.
Et au loin le flux chuintant des voitures, Les boucles de l'échangeur éclairées d'orange. Cependant les nuages sournois masquent alternativement une lune. Un oeil fixe, cloué là haut. Il nous dit la présence solaire, - ailleurs.
Ailleurs à l'opposé de la terre. Sous d'autres climats. Avec d'autres langues. Mais la même course du jour, Se déplaçant comme une vague.
D'autres villes qui s'enfonçant bientôt, Entre le violet et le silence ... Et le clapotis des flots. Alors qu'ici s'annoncera l'aube , Sur un jour recommencé.
Les immeubles seront encore au même endroit. A l'assaut des colllines. Les grues pourront reprendre leur ballet. L'oeil fixe de la lune s'est effacé, Discrètement, dans la brume .
j'aime beaucoup vos textes, comme un univers familier dit avec d'autres mots que les miens elle est étrange parfois cette poésie du béton et des grues, cette puissance du métal ; à cette époque , elles sont éclairées le soir, je ne m'en lasse pas, mais il faudrait posséder le coup de pinceau du peintre, les mots sont toujours imparfaits
Oui c'est beau. Je ne sais pas quoi dire d'autre. Ça me touche au même endroit qu'un paysage. Ou qu'un matin. Quelque part entre la poitrine et la solitude. Merci.
"D'autres villes"
· Il y a presque 8 ans ·Pendant la nuit, qui s'enfonce entre violet et silence,
Clignotent encore quelques néons,
Leur reflet alternativement vert et jaune
Sur l'asphalte mouillée. Têtus.
Les baraques du chantier du port, désertées.
Et au loin le flux chuintant des voitures,
Les boucles de l'échangeur éclairées d'orange.
Cependant les nuages sournois masquent alternativement une lune.
Un oeil fixe, cloué là haut.
Il nous dit la présence solaire, - ailleurs.
Ailleurs à l'opposé de la terre.
Sous d'autres climats.
Avec d'autres langues.
Mais la même course du jour,
Se déplaçant comme une vague.
D'autres villes qui s'enfonçant bientôt,
Entre le violet et le silence ...
Et le clapotis des flots.
Alors qu'ici s'annoncera l'aube ,
Sur un jour recommencé.
Les immeubles seront encore au même endroit.
A l'assaut des colllines.
Les grues pourront reprendre leur ballet.
L'oeil fixe de la lune s'est effacé,
Discrètement, dans la brume .
-
RC - mars 2014
rechab
j'aime beaucoup vos textes, comme un univers familier dit avec d'autres mots que les miens
· Il y a presque 8 ans ·elle est étrange parfois cette poésie du béton et des grues, cette puissance du métal ; à cette époque , elles sont éclairées le soir, je ne m'en lasse pas, mais il faudrait posséder le coup de pinceau du peintre, les mots sont toujours imparfaits
Susanne Derève
Belle Bretagne qui se mire dans la mer par tous les temps.
· Il y a environ 8 ans ·virgo34
alors merci pour la Bretagne !
· Il y a environ 8 ans ·Susanne Derève
Oui c'est beau. Je ne sais pas quoi dire d'autre. Ça me touche au même endroit qu'un paysage. Ou qu'un matin. Quelque part entre la poitrine et la solitude. Merci.
· Il y a plus de 8 ans ·thib
merci également pour ce très joli commentaire.
· Il y a plus de 8 ans ·Heureuse de partager mes émotions avec d'autres
Susanne Derève
Merci de ta lecture Elisabetha ,
· Il y a plus de 8 ans ·le Port ici commence à préparer sous le soleil les grandes fêtes maritimes de Juillet
Susanne Derève
c'est très beau. On dirait du Hérédia.
· Il y a plus de 8 ans ·elisabetha