Divina

goodcyrilwriting

Deux amants, un instant

Après quelques pas de salsa, Divina, jolie blonde, un cul cervela, déshabilla son amant, l'allongea sur son carrelage blanc, et énergiquement, de sa main, de sa bouche, s'occupa de son sexe. Il était à demi nu, se laissa opérer par ses mains à elle, l'amoureuse des hommes, l'apprentie danseuse salsa. Elle ne chantait pas d'opéra, elle usait d'un micro différent, voilà. Il était transi sur le carrelage froid, il n'osait ouvrir sa bouche , de peur de dire des grossièretés. Inutile, elle était assez experte, il n'eut jamais a se plaindre des faveurs de la belle. Sur le carrelage frais ne refroidissant nullement ses ardeurs, il se leva, la souleva, l'embrassa, l'emmena ailleurs. Où? peu importe, il aimait la prendre partout. Il était aventureux, sans doute pas assez hardeur quand il se cramponnait à ses fesses. Il lui les claquait pourtant. Mais cet homme faisait dans la douceur. Il aimait à l'embrasser, il aimait son visage, sa fausse candeur. Sa bêtise, sa douceur, sa blondeur. Elle tentait de multiples manœuvres pour le défaire de sa semence orgasmique. Mais il lui manquait quelque chose, il devait sentir que Divina ne lui donnait que son corps. Ça n'était pas assez pour l'homme complexe et profond qu'il était. Elle s'arrêtait alors, un peu frustrée, se sentant moins désirable et lui souffla " tu es le seul que je n'arrive pas à faire jouir" . Son égo senti la caresse, puis il se ressaisit instantanément, pensant " oui je bois tes paroles ma belle, je bois tes paroles de belle menteuse". Leur relation ne dura que quelques mois, car trop peu souvent elle se donna corps et âme à lui. Il avait besoin de ça. Il le trouverait chez une autre, une femme profonde et vraie, pas une femme de scène, pas une fausse diva.

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