Docks
Patrick Gonzalez
Lorsque les grues géantes, de boulons et d'écrous.
Hésitent au bord du quai, au ventre des cargos.
Quand le ciel s'incline, brille aux ronds des hublots.
Le port enfin se tait, au brouillard aigre-doux.
Au bout de la jetée, lampadaires manchots.
Les pieds dans le ciment, usés, courbent la tête.
Lumière jaune , hagarde, enfin rase les flots.
Hésite, vagabonde, disparait, nous inquiète.
Arrimé à la hâte, cramponné à sa place.
Le porte containers, crache ses matelots.
La passerelle craque, de rouille, de guerre-lasse.
Pour les laisser s'enfuir, oublier le boulot.
Pauvre petit troquet, qui gite au bord de l'eau.
C'est le vent de la mer, l'odeur du tabac,
que jette, bruyamment, la sueur à la peau.
Dehors un marin ivre, vomit en longs sanglots.
Quand l'alcool coule, à flots, en vagues nous inonde.
Endort nos cerveaux, corps de brunes et de blondes.
Lorsque le petit jour efface tous nos maux.
Ne reste que ce monde, de femmes et de bateaux.
Qu'il est agréable de trouver parmi les vers de boue que nous composons quelques phrases longues et effilées dignes de sortir du lot.
· Il y a plus de 9 ans ·zac-emen
agréable à lire,,, très,, merci à vous ;-)
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez
J'aime beaucoup !!!!
· Il y a plus de 9 ans ·veroniquethery
merci Véronique,,
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez
Très sympa !
· Il y a plus de 9 ans ·Adrien Crispyn
une petite bière, alors,, il fait chaud,, ;-))
· Il y a plus de 9 ans ·Patrick Gonzalez