DOGGY

Apolline

CRUEL pour l'Homme : « Égoïste où es-tu, montre-toi misérable… »  

Je ferme ma fenêtre parce que Doggy se fait la malle et moi je m'emballe !

Jusqu'alors, quand mon appétit d'oiseau m'entrainait au resto, je repartais avec Doggy dans mon bag. Poursuivant un bout de chemin avec lui, je sifflotais de trottoir en trottoir et je trouvais toujours à offrir mon Doggy Bag.  Satisfaire un ventre vide faisait partie de mes menus. Ainsi Doggy était généreux et se faisait dévorer à peine emballé. Mais QUI pourrait aboyer sur Doggy destiné à servir nos semblables ?

CRUEL pour l'Homme : « Égoïste où es-tu, montre-toi misérable, prends garde à mon courroux… »

Je ferme ma fenêtre parce que Doggy se fait la malle et moi j'ai la dalle !

Aujourd'hui quand parfois mon appétit d'oiseau m'envole au resto, je repars sans Doggy car de mon plat excessif en tarif, j'en ai aussi léché les miettes sniff… J'ai de la mauvaise odeur accroché au bec sur la nouvelle tendance de ces escrocs restos accros à l'égoïste. Tic tic… j'ai la plume fragile dans ma rouge gorge… La prochaine fois, je sors les poils, j'aboie pour de bon, je donne un coup de patte à l'assiette pour qu'elle se brise, je mords le radin et si, et SI l'cuistot chef grogne sur la société, j'balancerais mon urine parfumée devant son entrée.

Mais qu'est devenu Doggy tirant sur sa fin ? Mais QUI osera retrousser ses babines sur ces marchands égoïstes égoïstes égoïstes égoïstes égoïstes égoïstes  égoïstes égoïstes égoïstes….

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