DU BLEU PLEIN LES YEUX

Philippe Larue

Regarder Klein m'aurait rempli de bleu éphémère 

Seurat-elle une turquoise, écrite comme un poème de Voltaire?

Me Courbet devant l'origine du monde, posée sur une coquille

Pour Sisley les mots d'un poème ukiyo-e ses iris qui me torpillent

Cézanne, ouvre-toi, que je sois baba de ses rires

Pas devant un Bacon, au petit déjeuner, bien que, mais devant son visage, une Joconde de sourires

Des yeux qu'envirait un assureur-vie, constatant les Degas

Une goyave de Chine souhaitait une réunion de mangas

J'entendais ses Klimtetis sur la péniche cinéma, à Paris

Mon cœur me Manet à ELLE pour acclamer sa Walkyrie

Ils se Marais en la voyant sur cette Matisse des courts-métrages

Une Malina-Ange (joli prenom) aurait réalisée une basilique Sainte-Framboise, sans trucages 

Un regard qui ne me met pas Miro! Je pourrais écrire des milliards de mots en morses

Faut pas Poussin, diront certain(es). Tu n'as qu'à Renoir Christa, une Crazy horse!

Je suis un tournesol de ses yeux, un Hipper-Hopper New Yorkais

Un Tanguy jambiste qui Chuck les rimes, comme un sirop de Tamara qui swinguait 

Dans ses yeux, des nus bleus de poesies d'une liberté créative 

Puis-je boire un Morisot, c'est léger comme une valse à Saint-Petersbourg?

Vous n'allez pas en faire tout un Caillebotte? Certe, elle est subjective 

Sa poésie est comme un Mandela en trois dimensions, de Wroclaw à Johannesbourg!  

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