Du malheur au bonheur
corinne-jalad
De villes en villes, Ignacio roule depuis plusieurs heures, sans pouvoir faire une pause sur une aire de repos. Car il faut absolument qu'il soit aux Saintes-Maries-De-La-Mer pour le pèlerinage des gitans qui à lieu demain. Sa fatigue se fait ressentir, de temps en temps il aurait tendance à s'endormir au volant. Mais il fait attention, car à bord de son camion transformé en maison roulant, il n'est pas seul. A ses côtés y'a Cali, son épouse. A l'arrière se trouve Manuela et Dino ses enfants étaient entrain de dormir, ainsi Giovanni, son père, surnommé le patriarche. Dans le coin réservé à ses enfants, des affiches et objets de chevaux font partie du décor. Même leurs vêtements sont imprimées de chevaux et refusent de manger leur viande. Par sécurité Ignacio préfère faire un arrêt, le temps de se reposer et repartir en toute sécurité. Il s'arrête près d'un terrain vague, à quelques mètres des troupeaux de taureaux et de chevaux. La terre est lourde, car la pluie à fait son apparition depuis leur départ et reste prudent en s'installant sur ce terrain. Soudainement un drôle bruit et le camion s'immobilise. Ignacio remet le contacte, mais le camion ne donne pas un signe. Manuela et Dino se sont réveiller et demande à leur père ce qui se passe. Stoppant tout, Ignacio conseille à Cali de resté dans le camion avec les enfants et son père, pendant qu'il va jeté un oeil dehors. En sortant il compris qu'il était en mauvaise posture, son camion s'est embourber dans la terre trempe par la pluie. Il remonte dans le camion et annonce la mauvaise nouvelle. Furieux d'entendre cela, son père rentre dans une colère noire, le traite d'incapable et d'imbécile. " Qu'as-tu fais là"? lui demanda son père! " D'accord père, j'ai fait une erreur de me garer ici. J'étais fatiguer et j'ai voulu me reposer par sécurité pour vous tous. S'il te plait ne me juge pas." " Ok! Comment fait-on pour se sortir de là! explique-moi! As-tu une solution? je t'écoute! Demain y'a le pèlerinage!" " Je le sais pour demain papa." Malgré leurs colères qui résonnent à l'intérieur du camion, un vrai vacarme. Manuela et Dino demandent à leur père et à leur grand-père de se taire. " Ecouter! Vous n'entendez rien! Avec Dino on a entendu un cri d'un animal. " Au lieu de vous engueulez comme le faites"; répondit Cali. Ignacio regardait son père sans faire un seul bruit. Eux aussi entendaient les gémissements. Manuela compris que un cheval avait un problème. Elle sortait en pyjama, malgré la pluie qui ne cesse pas. La pluie l'avait déjà trempée, elle avait froid et se dirigeait vers le gémissement qu'elle entendait. Soudainement elle se retrouvait face à face à un troupeau de taureaux. Stoppa sa respiration et avança lentement dans la végétation dense et haute en cette période vers les petits cris. Elle écartait les herbes et stupeur, elle découvrit devant elle, un poulain né à peine de quelques heures, coucher sur sa maman, qui semble ne plus bouger. Manuela remarque des blessures sur la jument. A bout de force la jument lance un dernier regard vers son poulain et fait comprendre à la jeune fille, de prendre soin de lui. Dans un dernier souffle, ses yeux se ferment et un long silence régne. S'approche du poulain, Manuela essaye de le mettre sur ses pattes, pour qu'il puisse prendre un peu de force, pour qu'il puisse la suivre jusqu'au camion. Son retour va être un peu compliqué à cause des taureaux. Mais elle va tout faire dans la prudence pour protéger le poulain. A quelques mètres du camion, elle se trouve face à un taureau trés menaçant, en position de chargé sur elle. Le taureau imposant, commença à gratté le sol et à remuer sur lui-même. Dino aperçu que sa soeur était en danger, cherchant à faire divertion pour que le taureau est une cible. Il eut une idée qui risque d'être dangereux pour lui et sa soeur. Il appella Manuela. " Manuela ne bouge pas, j'ai une idée pour que le taureau change de direction. Fais-moi confiance! Toi protège le poulain". "Dino je t'en supplie! Appelle papa! Lui il sera quoi faire, il a été matador. Il connait les taureaux et leurs réactions". " D'accord je vais le chercher et ne bouge pas". "Je te promets, je ne bouge pas d'un mètre". A peine fini sa phrase, un cri éffroyable retenti jusqu'à la manade du propriétaire du terrain. Ignacio, Cali et Giovanni sortent dehors. Aucun mot ne parviennent à sortir, ils sont muets et leurs yeux se remplissent de larmes. Du sang immaculé à la terre boueuse, sort de Manuela et du poulain. Ignacio avança lentement vers sa fille et le poulain, car le taureau en furie était toujours dans les environs, cacher derrière les hautes herbes mouillées par la pluie. Monsieur PACO accompagné de plusieurs de ces gardians arrivèrent sur place et compris la gravité de la fille et du poulain. Dans l'immédiat est de protéger la fille. Mais soudainement le taureau repart en charge vers eux. Dans un courage Monsieur PACO prends comme arme de défense un vieux pique et le lança sur le taureau. La bête cessa de vivre aussitôt.
Monsieur PACO sortait son téléphone pour appeler les pompiers,en leur expliquant ce qui venait de se passer. Les pompiers furent sur les lieux trés rapidement, prodiguèrent les premiers soins d'urgence sur Manuela. Elle demanda aux pompiers qu'elle voulait voir Monsieur PACO. " Monsieur! La petite voudrais vous voir." Ignacio lui fit signe qu'il pouvait la voir. "Monsieur. Le poulain! Il est bléssé!" Il ne savait pas comment lui dire sa gratitude pour avoir sauver la première fois le poulain. " Je vais pas te cacher la vérité, il est trés gravement bléssé et je ne sais pas s'il va vivre. Il n'a pas de change ce poulain. Tu lui sauve la vie et aprés il est blesser par l'un de mes taureaux". "S'il vous plait sauvez-le! les chevaux s'est ma passion avec dino". Sous l'effet de la douleur de ses blessures, elle se mit à pleurer de douleur, que le médecin lui fait une piqûre pour lui calmé ses douleurs. Mais elle était agité et ne penser qu'au poulain. Monsieur PACO proposa aux parents de leur prêter un véhicule pour qu'ils puissent accompagné leur fille à l'hôpital. L'attente se fait longue et interminable. Comme tous gitans, Ignacio prie à La sainte sara de sauver Manuela et ainsi le poulain. Sachant que demain c'est le pèlerinage des gitans. Des infirmières, médecins courent dans le couloir avec du matériel et tous se dirigent à la chambre de Manula. Affolée Cali se précipite à la chambre de sa fille, regarde toutes les personnes qui sont autour de sa fille, son ange de princesse. " Manuela je t'en prie, réveille toi je t'en supplie ma fille". Elle lui prie la main dans la sienne. " Reviens auprès de nous, tu es jeunen tu as toute ta vie à vivre et ta passion pour les chevaux, comme Djino ton frère. Pense au poulain". Un des médecins s'approche d'elle, lui annonce qu'elle est dans un coma profonds. " Madame. Elle vous attends, elle sait que vous êtes là. Je ne peux pas vous dire quand elle va se réveiller, elle est gravement blessée, faut attendre les heures suivants". " Docteur!" D'une voix étouffer, Ignacio prends la parole à son tour. " Que va t-il se passer pour Manuéla? Quels sont ses chances de s'en sortir?" Avant de tomber dans le coma, elle murmurait sans arrêt. " Le poulain, le poulain. Où est-il? Le poulain. Monsieur PACO n'a pas put le sauver". Celà a été ses dernières phrases". Elle se trouve ici, car elle a sauver un poulain, dont la jument était morte. Elle a tout fait, mais un taureau à charger sur elle et sur le poulain. Voilà vous connaissez la suite". Le médecin cherchant à réconforté les parents, mais les mots ne sortaient pas. Il leur fait savoir qu'il les tiendra au courant de l'évolution. Au fond du couloir, Se tenant droit, Monsieur PACO avança doucement vers eux et leur fait savoir que le taureau en question qui a blesser leur fille et le poulain, a été tuer tout à l'heure, pour ne plus mettre en danger qui que se soit. "Monsieur et Madame! Comment va t-elle votre fille? Vous avez besoin de quoique se soit n'hésiter pas à me le demandé." Carli prends la parole. "Le poulain comment va t-il? Est-il? " " Non il n'est pas mort, il est blessé. Ces chances de survie sont compter aussi. Mes hommes le surveillent au moindre problème." Tout d'un coup Ignacio eu une idée, il n'est pas sur que celà fasse plaisir à l'hôpital et en parle avec Monsieur Paco. Qui lui semble d'accord. Tout les deux vont voir le médecin et en parlent de ce qu'ils pensent aider Manuela à sortir du coma. Mais rien n'est sur.
" Je ne suis que un médecin et non le directeur de l'établissement. Puis un animal ici n'est pas recommandé à être ici, pour question d'hygiène." " Docteur pour une fois, vous fermez les yeux, vous faites que vous n'avez rien vu et entendu. La vie de cette petite en dépend de votre aide." Pour lui c'était délicat et il devait en parler au directeur de l'établiessement. Car lui seul pouvait prendre la décision. Les heures passèrent, il était déjà 8h00 du matin. Dans l'hôpital les médecins de nuit laisse leur place à leurs collègues du jour. Dans la chambre de Manueéla, les parents attendent encore, ils n'ont pas dormi et ils sont fatiguer et épuiser. Dans quelques minutes le pèlerinage des gitans va commencer. Sans plus entendre, n'en pouvant plus. Ignacio demanda un service à Monsieur PACO. Qui pour lui, ça lui semble possible. " Cali couvre bien Manuela et installe-la sur ce fauteuil roulant. dépêchons-nous avant qu'ils nous surprennent de sortir Manuela." Traversant le couloir et se dirigeant vers le premier ascenseur dont les portes sont ouvertes. Ils s'arrivent dans l'accueil et y'a un soucis. Des vigiles sont présent et surveillent de partout, accompagné de leurs chiens. " Ne bougez pas de là! Vous m'attendez ici et que quelques instants je vous ferais un signe et vous viendez vers moi". " Qu'allez-vous faire Monsieur ? " D'un pas trés décider Monsieur PACO se dirige vers la blanchisserie de l'hôpital et demande a avoir une blouse pour le médecin des urgences. Il enfile la blouse et retourne à l'accueil où attendent les parents de Manuela. Devant la porte d'entrée ils leurs fait un signe de venir et de faire des pas normales. Une fois dehors ils montent tous dans une ambulance et partent en direction des Saintes-Maries-De-La-Mer. Le trajet parait trés long et interminable. Une fois arrivaient sur place, descendent Manuela et se dirigent tous vers la plage où est rassemblé le pèlerinage pour Sara, leur sainte, dont la procession se déroule aujourd'hui. Cali se souvient seulement que maintenant et crie avec toute son émotion. " Chéri! C'est l'anniversaire de Manuela aujourd'hui. Non je ne veux pas voir celà, je veux la voir heureuse et souriante. " Monsieur PACO regarde les parents, ils sont dans le désarroi et leur chagrin est immense. Dino lui prends la main dans la sienne et lui chuchote à l'oreille. " S'il vous plait Monsieur. Manuela et moi nous aimons les chevaux, on s'entends trés bien, jamais de chamaillerie. Je ne veux pas qu'elle..."
Au milieu du pèlerinage d'ou assiste Monsieur PACO pour la première fois de sa vie. Son téléphone sonne. Au bout du fil, un de ses hommes, qui lui annonce une bonne nouvelle et demande à son gars de l'emmener ici en toute urgence. Au bout d'un quart d'heure son gars il est là avec le poulain. Ignacio, Cali et Dino regardent Monsieur PACO qui s'avance vers eux, où se trouve aussi Manuéla. Il dépose à côté de Manuéla le poulain. Qui lui s'empresse de sentir la fille, son museau dégage un souffle sur elle, comme un vent léger. Ses parents et Dino restent là sans bouger, pareil pour Monsieur PACO. Soudainement ils leurs semblent voir un doigt bouger de Manuela. Dino qui est prêt de sa soeur voit trés bien les mouvements de ses doigts qui commence à bouger petit à petit. Ces yeux s'ouvrent aussi. Elle a dût mal à voir ce qu'il y'a à côté d'elle. Elle cherche à voir. Son frère l'aide à voir ce qu'il y'a à côté d'elle. Elle distingue la forme du poulain. Avec sa main elle le touche, sentant son pelage sous la paume de sa main. " Tu es là, tu es beau et magnifique. Tu es blanc comme la neige, tu es mon bonheur poulain, que j'aimerai tant te gardé, mais j'en ai pas le droit. Ta maison est ici avec les tiens." Des larmes coulèrent le long de ses joues, essayant d'être forte. Monsieur PACO lui mis sa grosse main sur son épaule, la regardait avec un sourire et lui fait part de son geste. " Il est à toi! Tu le mérites! Tu as mis ta vie en danger pour le sauver, il a eu le malheur de perdre sa maman, maintenant il a un nouveau bonheur, de t'avoir croiser sur son chemin." " Vraiment! Il est à moi. Je sais comment je vais l'appeller! Bonheur, il s'appellera Bonheur. Il a eu du malheur et trouve du bonheur." " C'est un joli nomn celà lui va bien. j'ai autre chose à vous dire, qui conserne tes parents et ton frère." Ignacio était ému de voir du geste que Monsieur PACO à fait pour Manuela. Carli ne s'est pas retenir ses sanglots, sortant un mouchoir pour essuyer ses larmes.
" Où allez-vous maintenant? "Demanda Monsieur PACO! " Pour le moment je ne sais pas trop, nous venons du Nord de la France. Et puis mon camion est embourbé dans la terre. Je ne sais pas quoi faire." " Je vous propose de rester ici, pour Bonheur il ne serait pas dépaysé. J'ai une maison avec 3 chambres qui est vide, avec un peu de terrain, assez pour Bonheur, pour galoper de joie." "D'une petite voix, Manuela parlait à son tour. Vous êtes un homme bien Monsieur PACO! que Sara vous protège et votre famille."
Les mois passèrent et Bonheur était devenu un magnifique cheval, qui passait son temps à galoper avec manuela. De temps en temps il était avec les autres chevaux de sa race. Ignacio travaillait avec Monsieur PACO, qui lui avait appris tous sur les taureaux et la Camargue. Cali était devenue une couturière exemplaire, qui faisait la joie des touristes de passage en Camargue. Dino lui aussi avait appris les comportements des taureaux et avait lui aussi son propre cheval, que Monsieur PACO lui avait donné.
Ainsi Ignacio et sa famille habitèrent aux Saintes-Maries-De-La-Mer et chaque année, ils étaient sur place pour assister au pèlerinage des gitans et en accompagner de Monsieur PACO. Chaque année Bonheur devenait encore plus splendide et une surprise inattendu. Une belle surprise qui comble le bonheur de toute la famille. Un poulain était à côté de Bonheur et d'une belle jument à la robe blanche et tachetée. Bonheur était lui aussi avec sa petite famille. Pour Manuela se fut une joie immense et extraordinaire. Qu'il fut baptisé Bonheur Junior.
Ecrit par Corinne JALAD