En ces temps durs...

Laisser l'Histoire en suspens, se raccrocher à des anecdotes croustillantes, retrouver l'insouciance de nos dix ans, chausser les bottes de sept lieues et parcourir le monde en un temps record, à la recherche d'adrénaline et de sensations aériennes comme avec un parapente. Ce besoin de liberté, on va l'utiliser pour autre chose, d'autres pratiques, j'ai dans la tête un pois chiche, un grain de folie qui simplifie tout, qui semble ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Se purifier les idées, les pensées, "Ecoutons vite toutes les musiques qu'on aime" chante France Gall, "Y a des gros champignons qui traînent. Résiste! Prouve que tu existes."

Laisser l'Histoire en suspens ou devenir responsable, citoyen, ça n'empêche pas d'être foufou, penser aux choses qui valent le coup, à ceux qui se battent sur le front où ça va le plus mal. Nous avons encore notre liberté de penser, on a tous un rôle à jouer dans l'Histoire des hommes, notre civilisation joue le mauvais rôle, on essaie de rattraper les bêtises des "méchants", mais les "gentils" aussi ont de mauvaises habitudes. Si c'était si simple de diviser les gens entre les gentils et les méchants comme quand on est petit... Mais y a quand même des saints sur terre, de bonnes âmes...

Voilà, voilà... Chaplin a dit: "Une journée sans rire est une journée de perdue", alors gagnons-les ces journées, faisons que notre vie entre dans l'Histoire avec le rire d'un enfant, petit ou grand. Soyons sérieux par moment, et créatifs tout le reste du temps.