En quête sur WlW

Ce site ruisselle de mots et d'émois. On y lit des temoignages, des fictions, des regards, des illusions, des confessions. A demis mots les auteurs lâchent une partie d'eux mêmes et tissent sur la toile une partie de ce qu'ils fantasment de vivre, d'être, de trouver.

J'aime bien ce site. J'y viens quotidiennement pour lire, de temps à autre pour "publier".  J'y étais il y a quelques années, puis la plume s'est envolée loin de mes doigts. Ils tremblaient trop pour écrire. Puis il y a quelques temps, mon être a tressailli jusque dans ses profondeurs. Une plume s'est échouée près de moi. Immobile. Silencieuse.

Alors j'ai essayé.

J'ai d'abord purgé le trop plein d'encre noire que ma bile avait sur le cœur. Mais ces textes ne sont pas sur ce profil. Ah oui, j'ai un second profil. Mais il n'est là que pour éviter de mélanger l'huile dégueulasse de ma purge avec l'eau dont j'essaie de m'abreuver par mes quelques écrits sous le nom de Dame phoenix. J'avoue que ce pseudo fait très pompeux, mais ce n'est point voulu. Il est le survivant d'un personnage que je campais dans un jeu de rôles et de lettres sur un ancien site communautaire. Comme un petit hommage aux anciens des terres ivyennes qui m'amenèrent ici il y a quelques années. Mais bref. Excusez-nous mes digressions et moi-même, ce n'est effectivement pas le sujet.

Ce site ne semble pas échapper aux affres de la réalité des relations humaines ; ça s'encourage, ça se découvre, ça se soutient, ça s'aime et ça se déteste, ça se bat, ça se ment. Aucun jugement, vraiment, je ne suis personne pour me le permettre. Et quand bien même je serais quelqu'un, cela ne me donnerai pas plus de légitimité à juger des personnes au travers d'un écran.

Ce site est loin d'être une exception. Le virtuel a cet étrange pouvoir de faire surgir le meilleur mais aussi le pire ; l'empathie, déjà délicate à déceler dans nos vies réelles, semble avoir encore plus de mal à transpercer un écran de téléphone ou d'ordinateur.

Il est normal que nous voulions nous montrer sous notre meilleur jour. Après tout qui serait assez fou pour se livrer en pâture à des inconnus à visage avatardesque ? Mais attention, si les mots sont beaux joueurs, qu'ils ne deviennent pas des pièces sur un échiquier. C'est pour cela que je préfère admettre qu'un autre profil ici est né de ma plume. Certain(e)s l'ont deviné, d'autres me l'ont tout simplement demandé. Je ne commente ni n'echange sous cet autre pseudonyme. Je n'en vois pas l'intérêt. Tout au plus je remercie ceux qui me commentent, me lisent ou s'abonnent.

Nous sommes ici pour nous lire les uns les autres et nous écrire un peu nous mêmes. Et je remercie chacun(e) d'entre vous qui me lisez et me donnez vos ressentis et vos conseils. J'espère que votre expérience sur weloveword, bien qu'étant visiblement un peu trop laissé en jachère par ses modérateurs, vous offre autant de plaisir qu'à moi. Et j'espère que les maux dont vous avez souffert et souffrez encore dans votre vie ne brideront pas vos mots.

Continuez à écrire et à faire battre le cœur de WlW pour ce qui vous fait vibrer, biographique ou fictif, pourvu que la démarche ne soit pas l'obscurantisme de votre propre personne ou de celles qui vous commentent.

Ce petit texte car j'assiste parfois à des rancoeurs et des berezina entre les lignes des écrits de WlW, et j'avoue que je le déplore... Mon côté niais sans doute **sourire** la méfiance ne devrait pas avoir sa place ici. Mais parfois elle semble naitre de quelques jeux qui tournent mal.

Et si ce texte est sans réel fil conducteur, c'est une simple façon pour moi de suggérer qu'écrire sans chercher à tirer des ficelles, ça fait du bien et cela ne veut pas dire que l'on doit se sentir en danger.  Juste pour dire que l'on est heureux(se) d'écrire (d'être), de lire (de connaître) et d'être lu(e) (d'exister) **sourire**