Enfance
Fanny Finet
Observez dans le parc, cette petite fille qui sautille.
Insouciante, elle lance le caillou mais il vrille.
Il suffirait d'un lancer ajusté,
Et d' un petit saut à cloche pied
pour aller au ciel, vive la marelle !
Petite fille du jour sourit à la vie.
Un lointain orage
n'est qu'un noir mirage.
Petite fille naïve, ne voit goutte.
Peut-elle craindre une vie, qu'elle croit infinie ?
Une partie se termine,
Petite fille recommence.
Soudain, le vent se lève dans le parc,
Sous ses pieds, les feuilles mortes craquent,
Petite fille, hésitante, sourit.
Peut-elle souffrir après tant de rires ?
Regardez pourtant le jour bienveillant s'enfuir.
Petite fille dans le noir ralentit,
car Ici, elle n'a plus d'ami,
Petite fille sans rires,
réveille toi,
l'enfance est partie,
Elle ne reviendra pas.
coucou Antoinette! c'est un plaisir partagé de te retrouver ici, au milieu des mots et des métaphores ;) Écris-tu toi aussi? à bientôt j'espère...bisous
· Il y a presque 10 ans ·Fanny Finet
Très beau poème. Grand plaisir de te retrouver à travers un plaisir commun ...celui de transmettre à travers les mots..besos Antoinette
· Il y a environ 10 ans ·Antoinette Conseil