Envies de nuit

Möly Mö

J'ai envie de faire l'amour, si fort, si dur. J'ai envie de serrer un corps chaud et moite contre le mien, j'ai envie de sentir la chaire de l'autre dans la mienne, s'enfonçant de plaisir dans mon désir.
J'ai envie de baisers langoureux, puissants et mordants. De regards de feu qui me brûlent la poitrine, le long de l'échine
et jusqu'au bas de mes reins.
J'ai envie de mains qui me caressent, qui me griffent, me transforment en tigresse De mains qui descendent à l'entrée de
mes cuisses et s'arrêtent sur mes fesses.
J'ai follement envie qu'on me renverse sur un lit, qu'on me colle contre le mur, qu'on me couvre de baisers sauvages, de gestes plus très sages.
Sentir des mains allant, venant; une langue qui glisse et sentir mes poils qui se hérissent.
Je veux sentir ton sexe grimper au fur et à mesure que mes mains l'escaladent, je veux voir tes yeux se clore quand ma
bouche vient s'y balader. Je ne veux qu'être celle que tu veux, tout de suite et maintenant, personne d'autre, rien que moi
et mon regard. Moi et mon envie furieuse de toi. Je veux être la seule qui te satisfera, qu'importe demain, c'est ici
et à cette heure là que je veux être à toi; que tu ne sois plus qu'à moi.
Mordille moi l'épaule, viens passer le bout de ta langue sur la pointe de mes petits seins, je veux sentir que doucement,
ta main descend et creuse délicatement à l'intérieur de mes cuisses.
Je veux sentir ma peau collante, transpirante et mon souffle s'accélérer. Je veux t'entendre respirer fort, voir ta tête
se pencher, tes lèvres qui s'ouvrent à moitié, que tu t'immisces en moi et n'être plus que toi et moi, rien d'autre autour.
Je veux tes va et viens, et le désir qui monte, je veux que tu continues, que tu ne t'arrêtes plus, je veux sentir ton
souffle chaud et accéléré dans mon cou. Je ne veux pas que tu cesses, je veux être emplie de cette ivresse, que tu enfonces
tes ongles dans ma chaire, que tu me caresses.
Et je veux finir cet instant, une explosion de plaisir, une vague chaude et sensuelle remontant le long de mon corps
et retombant en un gémissement las.
Je veux sentir tout ça, le ressentir, les minutes qui suivent je voudrais te retenir pour faire durer et perdurer ce
doux délire, ce putain de plaisir...mais pour garder ce désir, il vaut mieux te laisser partir pour mieux te voir revenir.
Je t'attends, impatiemment, je vous attends, ça vaudra le détour, je ne passerais pas mon tour...

Signaler ce texte