Et nous ne serons jamais vieux
luz-and-melancholy
Dans la foule impatiente patiemment je t'ai attendu.
Que les jours sont pluvieux, et combien fraîches les nuits !
Mais la moiteur de ce soir dans les effluves d'alcool,
Me ramène à tes yeux, inconnus, éblouis.
Et laisse-moi, oui,
Laisse-moi m'y échouer, et maintenant et demain, et maintenant et toujours ;
Laisse-moi y succomber ardemment, indécemment.
Peut-être avions-nous tant de choses à nous dire, vois-tu
Dans cet endroit mal famé où les cœurs bien vite s'oublient,
Où les gens ordinaires se retrouvent pour parler,
De ces choses si communes, qu'ils rêvent extraordinaires.
Et moi, si tu savais,
J'ai mille contes à t'offrir
Mille et une choses pour entendre poindre ton rire,
Et déjà tant d'histoires à t'offrir en sourire,
Pour remplir les silences lorsque les nuits sont mutines.
Dis-moi par quel mystère, dis-moi par quel miracle,
Deux âmes à la recherche de secrets fantastiques
Se rencontrent et se parlent dans quelque alcôve magique,
Entourés, déjà seuls, dans la nuit électrique
Où se taisent les ombres d'un sommeil galactique.
Moi, si tu savais,
J'aurai toujours un mot pour calmer ta douleur,
Et toujours un regard pour que tu ne te perdes pas,
Toujours une couronne pour épingler tes peurs,
Et toujours un parfum pour que tu n'oublies pas
Mes rêves lunaires,
Pour que tu n'oublies pas
Mes désirs solaires qui filent
Nos nuits de bonheur
Pour que tu n'oublies pas
De ne jamais partir
De ma mémoire.
Et moi je te sens loin,
Et je te sens si près,
Et moi j'attends demain,
Que vienne enfin l'après,
Que viennent des journées entières dans les arbres,
Que jamais ne s'éteigne le feu auprès du marbre,
Que jamais tu ne partes lorsque je te dis viens,
Viens, aimé, viens amour,
Viens j'ai tant d'histoires à te raconter,
Et encore tant de vers à t'écrire,
Moi qui n'ai de promesse
Que l'éclat de ton rire,
Et le bleu de tes yeux
Pour ne jamais partir;
Viens contempler l'union des astres et des roses,
Et viens t'évanouir dans la brise marine,
Lorsque l'écume enrobe nos désirs de son sel,
Et que l'aube éternelle pour nous seuls invente
Le sucre blanc des réveils, l'ivresse et puis la menthe ;
Viens te reposer sur l'or bleui des journées,
Viens m'entendre te jouer des mélodies déjà passées,
Viens me dire tes blessures, et je te confierai
Ce qui jamais ne s'ébroue,
Ce qui toujours court docile ;
L'époque qui passe,
Ma peine lasse,
Mon bonheur qui dépasse
Les Grandes Espérances,
Quand j'oserai te promettre
Que nous ne serons jamais pieux,
Que nous ne serons jamais vieux, non jamais vieux
Qu'il n'est d'importance que pour les dimanches pluvieux,
Pour la rosée sur les toits, pour ton visage et pour les cieux.
Très beau, j'aime !
· Il y a plus de 9 ans ·nawel-
Merci !
· Il y a plus de 9 ans ·luz-and-melancholy
Magnifique j'aime beaucoup !
· Il y a plus de 9 ans ·ade
Un grand merci Ade, je suis ravie que mon texte vous plaise.
· Il y a plus de 9 ans ·luz-and-melancholy
tout cela sonne bien... belles pensées mises en musique
· Il y a plus de 9 ans ·woody
Merci !
· Il y a plus de 9 ans ·luz-and-melancholy
Superbe et intense !!
· Il y a plus de 9 ans ·marielesmots
Merci beaucoup.
· Il y a plus de 9 ans ·luz-and-melancholy