Etendu
Ignace
Le vent s'efface,
Péripétie cutanée endormie d'idées.
La fétuque en témoigne quand l’œil encore l'ignore.
La lourdeur d'un soleil chaud.
La félicité des aiguilles dodelinant
doucement.
Leur nombre les rend douces,
La clarté conservée émoussant leur piquant.
Vibrations et balancement sont rendus à la brise par la raideur des branches.
Un souffle fredonnant,
Un regard en fuite,
Les feuilles oscillent, seule avancée du temps.
Le vent appuie sur l'instant, ondulant ou tremblant,
et l'emporte.
Superbe ! Très beau texte...
· Il y a presque 11 ans ·yahn
Magnifique.
· Il y a presque 11 ans ·Marion B
Merci Marion
· Il y a presque 11 ans ·Ignace
Très belle écriture et superbe poème, merci à vous
· Il y a presque 11 ans ·marielesmots
Merci Marie
· Il y a presque 11 ans ·Ignace