ETRANGE
franek
ETRANGE
Le soleil crève
S’écoule
Et s’épuise
Comme un long rêve,
Il roule
A sa guise.
Les arbres se couchent
Un à un,
L’effort les touche
Hélas, en vain.
Sur tes cheveux rouges
Plane un corbeau,
L’enfant vert
Veut remuer, bouge
Découvert
L’esprit suit l’eau.
Le feu jaillit
Et purifie.
Sur toile
L’ombre rampe
Et voile,
Enserre les tempes
De la tête douloureuse.
La terre se fissure
S’ouvre,
La mer envahit
Les gorges
Et la chair en pâture
Couvre
Le grand paradis,
Se forge
Une autre vie.
Sur le monde règne
Un vautour,
On nous enseigne
Que toujours
Est l’homme.
Strange in a strange land...
· Il y a presque 12 ans ·Philippe Larue
"on nous enseigne que toujours est l'homme", et pourtant nous sommes tellement proche de l'éphémère.
· Il y a plus de 12 ans ·Que reste-t-il comme trace, au soir de notre vie ? Comme ce coucher de soleil ? Le souvenir de la lumière ? Ou la haine de l'ombre ?
merci pour ce partage, Franek
bleuterre
Des images qui dansent et qui avancent, une belle sonorité de sensations...
· Il y a presque 13 ans ·mlpla