Etranger
justine_diot
« Le contact de l'étranger nous aide bien souvent à mieux nous comprendre nous-mêmes. » de L. Bérard
Au crépuscule, par une froide nuit d'automne,
Contemplant par ma fenêtre le paysage nocturne
Je n'entends raisonner que mon cœur monotone.
Ce soir plus que jamais, je ressemble à une enfant.
Attristée, apeurée, effrayée par mes sombres craintes
J'attends ta venue et me débat dans mes tourments.
Je frémis de voir ton ombre devant moi apparaître
Et oser mettre en branle ces mots si souvent couchés
Alors que des chimères s'emparaient de mon être.
Le doute n'est plus permis et s'imposa à mes pensées
Qu'une seule caresse de mon merveilleux inconnu
Réveillait en moi des sensations longtemps ignorées.
A l'aube, enfin, une sorte de frénésie s'empara de moi.
J'éprouvais plus que jamais mes derniers écrits.
Des ombres et des envies qui se repliaient sur moi.
Ce matin là et à jamais, le nuage parvint à s'éclipser.
Et avant d'avoir compris exactement ce que je faisais
J'ouvris mes bras à notre histoire te priant de rester.
Joli!
· Il y a presque 12 ans ·Frédéric Clément
première nuit de félicité et le rêve prend foeme de réalité bien écrit bravo
· Il y a presque 12 ans ·franek
Le paradis c'est l'autre disait Soeur Emmanuelle..contrairement à Sartre..! Trés bon texte qui ouvre le coeur du lecteur. Bravo!
· Il y a presque 12 ans ·Frédéric Cogno