Etranger

justine_diot

« Le contact de l'étranger nous aide bien souvent à mieux nous comprendre nous-mêmes. » de L. Bérard

Au crépuscule, par une froide nuit d'automne,

Contemplant par ma fenêtre le paysage nocturne

Je n'entends raisonner que mon cœur monotone.

Ce soir plus que jamais, je ressemble à une enfant.

Attristée, apeurée, effrayée par mes sombres craintes

J'attends ta venue et me débat dans mes tourments.

Je frémis de voir ton ombre devant moi apparaître

Et oser mettre en branle ces mots si souvent couchés

Alors que des chimères s'emparaient de mon être.

Le doute n'est plus permis et s'imposa à mes pensées

Qu'une seule caresse de mon merveilleux inconnu

Réveillait en moi des sensations longtemps ignorées.

A l'aube, enfin, une sorte de frénésie s'empara de moi.

J'éprouvais plus que jamais mes derniers écrits.

Des ombres et des envies qui se repliaient sur moi.

Ce matin là et à jamais, le nuage parvint à s'éclipser.

Et avant d'avoir compris exactement ce que je faisais

J'ouvris mes bras à notre histoire te priant de rester.

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