Faut pas sortir le soir à Buenos-Aires!
yan--2
J'ai perdu mon moleskine
Dans un bouge à Buenos-aires,
Dans les bras d'une coquine
Taillée comme un bulldozer.
Après un énième verre,
La dame était si câline,
Que moi la tête à l'envers,
J'suis monté dans sa berline.
Dans les rues de Buenos-Aires,
Les lumières des vitrines
Qui descendent vers la mer,
Ont des couleurs opalines.
C'est à bord d'une bisquine
Que j'ai rencontré ses frères,
Des pêcheurs de sardines,
Le pétard en bandoulière.
Dans un coin de la cuisine,
Là mon coeur s'accélère,
Je regarde ma copine:
"J'prendrai bien un' petite bière..."
Mais voilà que les trois frères,
Le sourire aux babines,
Me regardent de travers
En s'foutant de ma bobine.
"Si tou vou tou moleskine,
Tou sé cé qué tou dois fairre,
Sour la tab dé la couissine,
Tou pos' toutes té affairres!"
Et c'est sous un réverbère,
Au matin d'humeur chagrine,
Assis et nu comme un ver,
Que j'relis mon moleskine...
Bien fait! Fallait pas suivre une coquine, tu a oublié que tu étais à Buenos-Aires?
· Il y a plus de 12 ans ·Yvette Dujardin
Chouette! Buenos Aires j'en reviens, tu m'a donné envie d'ecrire qlq chose sur cette ville...je ne tarderais pas à le faire donc! c'est vrai que tout y est intense et fort et beau! bravo!
· Il y a presque 13 ans ·nonada
Oui c'est sympa !
· Il y a presque 13 ans ·Edwige Devillebichot
Très sympa !
· Il y a presque 13 ans ·helecrit
Sympa pour un joueur de bandonéon, tu es à Buenos-Aires?
· Il y a presque 13 ans ·lavadrouille