Fenêtre sur la vie

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J’essaie de voir la vie, de ma fenêtre froide.Je veux juste la voir, je ne veux pas la vivreMon cœur n’a connu que trop d’estafiladesJe préfère ma fenêtre, malgré sa couche de givre.Même si à travers ce double vitrage,Le monde m’apparait parfois déformé,C’est toujours préférable à la douleur sauvageDes coups que la vie m’a déjà assenés.Car bien-sûr la souffrance se moque de savoirCombien de fois déjà, elle nous a visités.Elle revient, et sur nous exerce son pouvoirJusqu’à ce que l’on meurt de son étreinte glacée.
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