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Incipit :

Justin ne connait pas la moitié des personnes présentes à son vernissage. Il veut souffler un peu et tente de fendre la foule, sa coupe de champagne à la main, pour s’isoler mais des mains empêchent sans cesse sa progression en agrippant son bras. On veut le féliciter pour son travail. Justin répond par le sourire commercial qu’il travaille depuis plusieurs années. Il parvient finalement à atteindre un coin tranquille de la galerie. De là, il peut admirer ses œuvres et étudier les convives invités par le galeriste. Son regard est soudain capté par un dos sur lequel flamboie une crinière rousse ondulée. La femme est habillée d’une robe de cocktail noire à dos nu, classique et chic. La lumière des spots danse dans ses cheveux que son teint de pêche sublime. A ses côtés, de dos également, un homme blond, son mari probablement. Il porte non pas le costume noir de rigueur, mais un jean bleu foncé et une chemise noire. Il semble aussi effacé que sa compagne semble expansive. Mais ces demoiselles ne s’y trompent pas. A les voir papillonner autour, il doit attirer l’œil, le bougre. L’homme blond happe une coupe de champagne qui passe à portée. Le geste est vif, nerveux, un peu gauche quand même. Il ne présente pas la nonchalance habituelle des hommes lassés par dix ans et plus de mondanités. L’esprit de Justin modifie immédiatement l’image qu’il s’est fait de cet homme. Il se représente un dos plus musclé, des bras plus fermes, un fessier plus galbé, des cuisses moins flasques. Cet inconnu encore sans visage pique sa curiosité d’artiste. Il se met à scruter plus avant le couple. Une rombière se penche alors vers Justin et lui murmure : « C’est Catherine Fermey. Mariée mais disponible pour la communauté. A côté, son amant, Simon. Amoureux fou de sa maitresse. Même s’il a l’âge d’être son fils. » Elle glousse puis part entretenir les rumeurs un peu plus loin. L’homme n’est donc pas le mari de la rousse mais son jeune amant. Les traits imaginés quelques instants plus tôt disparaissent et Justin imagine un corps encore plus ferme. Soudain, Simon se retourne.

Lorsqu’il fait volte-face, sa coupe de champagne à la main, Simon le repère immédiatement. Au milieu de ces bourgeois engoncés dans leur savoir-vivre policé, des dindes comme il aime les nommer devant sa maitresse, l’homme brun dénote furieusement. Non pas par son apparence. Il est habillé comme les convenances l’exigent : costume noire, chemise blanche, chaussures noires. De même, son maintien est tout à fait adéquat : droit, la tête haute, le torse bombé, la main gauche dans la poche gauche du pantalon, le bras droit légèrement fléchi, avec dans la main droite, une coupe de champagne maintenue avec adresse et élégance entre les doigts, comme si elle était un prolongement naturel de son bras. Ce n’est pas son attitude qui attire l’œil de Simon.

1er point de vue :

Justin regarde avidement Simon et agrippe les fesses de sa victime. C’est bien ce qu’il imaginait. Son fessier est ferme, rebondi. Il sent le désir monter en lui. Il commence à entrer en érection. Autour d’eux, les invités se rassemblent pour admirer la nouvelle performance de l’artiste. Parmi eux, Catherine Fermey. ine s'Il la regarde en caressant les fesses de Simon. Il a une furieuse envie de lui arracher ses vêtements mais il se contrôle. Justin pose ses mains sur les tempes de Simon et rapproche son visage, ce magnifique visage, pour finalement écraser sa bouche contre la sienne. Il y introduit sa langue. Les deux organes se battent dans la bouche suave de Simon. A qui sera le plus vigoureux. Justin se frotte de plus en plus contre Simon. Il lui caresse l’entre-jambe, tout en continuant à l’embrasser. Il a tellement faim de ce petit blondinet qu’il en salive en abondance. Il arrête de l’embrasser et lui déboutonne petit à petit sa chemise en l’hypnotisant avec son regard lubrique, puis la fait glisser à terre. Il entend les murmures de satisfaction des invités autour de lui. La plastique de Simon est impeccable : pectoraux et abdominaux sont subtilement dessinés. Il perçoit du coin de l’œil un début d’agitation. On commence à se caresser à gauche, à droite. Y compris Catherine. Justin est encore plus excité et prend la main droite de Simon pour la presser contre son sexe, pour qu’il tâte ce qui lui est promis. Il soulève le bras gauche du jeune homme blond et lèche l’aisselle épilée. Son nez perçoit des effluves âcres de sueur mêlés à l’odeur marine d’un déodorant. Il se presse encore plus contre Simon. Il ondule de plaisir et d’envie quand celui-ci glisse la main dans le pantalon puis dans le slip de Justin. Il pousse un gémissement quand cette main saisit son sexe en érection et le sert un peu, juste pour faire venir soudainement un afflux de sang. Justin arrive de moins en moins à se contenir. Il a envie de dévorer Simon, littéralement. Il quitte l’aisselle de ce dernier et se dirige immédiatement vers ses têtons durcis, qu’il titille de sa langue agile pour mieux les mordiller ensuite. Simon râle de plaisir. Un sourire carnassier s’affiche sur le visage de Justin. Puis, il caresse le torse imberbe de Simon en le regardant droit dans les yeux à nouveau. Celui-ci tourne la tête, intimidé. Justin retire la main de Simon de son slip et se met à genoux. Il frotte son visage contre le pubis de Simon. A travers le jean, il sent une bosse prometteuse qu’il veut gober avec passion. Il déboutonne la braguette et descend jusqu’aux genoux le jean. Puis il se frotte contre le boxer blanc qui moule merveilleusement le sexe en érection de Simon. Justin regarde Catherine. Il veut la narguer. Mais celle-ci est déjà occupée ailleurs.

2ème point de vue :

Simon, comme tétanisé, laisse l’homme brun s’approcher de lui et lui mettre la main aux fesses. Il est troublé par cet homme à la barbe de trois jours. Catherine s’est écartée un peu d’eux et a rejoint les autres invités qui sont train de les regarder. L’homme jette un coup d’œil sur les voyeurs puis saisit le visage de Simonine s'L’hommL’. Sa langue force le passage entre ses lèvres. Simon se laisse faire. Il n’a plus aucune volonté. C’est la première fois qu’il embrasse un homme, ou plutôt qu’il est embrassé par un homme. Sa langue, sans le vouloir, se met à s’agiter dans sa bouche et se mêle à celle de l’homme. Ce baiser surprend agréablement Simon. Celui-ci commence à entrer en érection quand l’homme se colle à lui et lui frotte vigoureusement le pénis. Puis l’homme sort sa langue de la bouche de Simon et le fixe de ses yeux noirs. Il s’attaque à la chemise de Simon, qu’il déboutonne lentement. Simon est perdu, perplexe. Il devrait arrêter là l’expérience. Il n’aime pas les hommes. Il n’est pas dégoûté, c’est juste que les hommes ne l’ont jamais attiré. Mais c’est en même temps très enivrant et très agréable : un mélange d’interdit et de satisfaction. Sa chemise tombe à terre. Les invités s’agitent autour d’eux. Il jette un coup d’œil et voit que les événements prennent une tournure qui l’excite et l’angoisse en même temps. Il se sent comme un agneau candide au milieu de loups lubriques. Simon n’ose rien faire mais l’homme prend les choses en main et pose la main de Simon sur son entre-jambe gonflé. Il l’invite ainsi à le caresser. L’homme lui lèche l’aisselle et Simon se déconnecte un peu plus du monde qui l’entoure. L’homme s’excite contre lui, se presse contre le torse nu de Simon. Celui-ci s’abandonne complètement et décide de se lancer. Il glisse une main dans le pantalon de l’homme brun puis dans son slip et prend vigoureusement en main, pour la première fois de sa vie, le sexe d’un autre homme. L’homme gémit, d’une voix rauque. Simon commence à le caresser. A sa grande surprise, il se met à désirer ce pénis, à vouloir le titiller pour le voir se gonfler toujours plus. Les têtons de Simon pointent de plus en plus et deviennent plus sensibles. L’homme arrête de lécher l’aisselle de Simon et se précipite sur ses têtons, qu’il excite encore plus de sa langue et qu’il mordille. Simon lâche un râle guttural en se décontractant complètement. L’homme sourit à pleines dents, caresse le torse de Simon en le fixant de ses yeux. Simon, brusquement mal à l’aise, tourne la tête pour ne pas regarder l’homme, mais tout en continuant à lui caresser la verge. Il ne sait plus ce qu’il doit faire, tirailler entre ses envies et sa morale. Soudain, l’homme se met à genoux devant Simon, frotte son visage contre son entre-jambe, déboutonne son jean, puis se frotte à nouveau contre son boxer. Simon ne peut plus cacher son érection, son envie. Il ferme les yeux. Tant pis, c’est trop tard, il aurait dû arrêter l’expérience avant, autant aller jusqu’au bout maintenant. On verra pour les remords plus tard.

3ème point de vue :

Catherine voit l’homme brun fondre sur Simon. Elle reconnait Justin, l’artiste dont on vernit l’exposition ce soir. Elle s’écarte et rejoint les autres invités qui commencent à entourer les deux hommes, pressés de voir ce que leur réserve l’artiste. Il regarde effrontément Catherine alors qu’il est en train de peloter les fesses de Simon et embrasse ce dernier. Elle est partagée entre deux sentiments : les séparer et faire une scène ou ne rien faire et profiter. Car c’est diablement excitant de les voir s’embrasser à pleine bouche, ces deux hommes au physique si différent mais tous deux si attirants. Elle a déjà imaginé plusieurs fois faire l’amour avec son amant et son mari, mais aussi regarder son amant et son mari faire l’amour. Elle note avec malice qu’une érection commence à se dessiner dans le pantalon de costume de Justin. Celui-ci se frotte contre Simon, dont il est en train de déboutonner la chemise petit à petit. Elle connait le magnifique torse qui se cache dessous. Elle sent monter en elle le désir. Elle sent ses seins tout comme son sexe se gonfler, ses têtons se durcir. Lorsque la chemise tombe à terre, les invités qui l’entourent se regardent entre eux et commencent à s’agiter. Catherine voit poindre des érections dans les pantalons et des poitrines se tendre sous les robes. Elle n’en peut plus, l’envie est trop forte. Elle soulève le bas de sa robe de cocktail et plonge la main dans son string pour stimuler son clitoris. Elle ne perd pas une miette du spectacle. Lorsque Simon se met à caresser l’entre-jambe de Justin, elle sent quelqu’un qui la prend par la taille et qui se presse contre son dos. C’est un homme. Elle sent son érection contre ses fesses. Elle ferme les yeux. L’inconnu soulève sa chevelure et lui embrasse le cou puis la nuque. Puis il parcourt en l’embrassant sa colonne vertébrale jusqu’à ses fesses puis remonte jusqu’à sa nuque en la léchant. Elle continue de s’exciter en se caressant. Elle ouvre à nouveau les yeux lorsqu’elle entend et qu’elle reconnait le râle de Simon. Elle voit Justin sourire en regardant Simon puis se mettre à genoux. Elle ne tient plus. Elle aussi veut profiter du pénis en érection de Simon. Elle arrête de se caresser et s’apprête à rejoindre son amant et Justin lorsque l’inconnu la retient, la retourne vers lui et l’embrasse fougueusement. Elle n’a pas eu le temps de voir à quoi il ressemblait. Mais elle s’en fiche. Elle est trop excitée et rend son baiser à l’inconnu. Il enfouit son visage dans la poitrine de Catherine. Elle se laisse faire, telle une ingénue. Soudain, elle aperçoit au fond de la galerie son mari, Pierre, en train de batifoler. Mais que fait-il ici ?

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