Flamme.

Dans ma vie parcourue, par les peuples éparses,

Sur les vestiges athéniens et sur la tombe des rois,

Aux caps de fin du monde, où monte et couche le soleil,

Aux plus hauts firmaments qu'ont su construire les hommes,

De ces hautes tours, où les étoiles du ciel,

Font reflet à celles, des villes en-dessous,

J'ai mené ma solitude comme on emmène sa provision ;

Mais parfois mené d'elle, en des contrées brumeuses,

J'ai douté que la nuit et le jour ne s'alternent,

Qu'il est beau, parfois, d'avoir l'émotion puérile,

Si forte dans la joie, et belle et romantique,

Mais dites-moi, quand vous heurte, la grisaille revenue,

S'il n'eût plu, à votre âme qui s'essouffle et soupire,

D'être moulée du moule, des gens moins sensibles.

Je vous dirais que non, elle m'est ainsi agréable,

De ne point me distraire par ce qui brille sous les yeux,

J'ai dans le cœur, une chaleur, qui alors le réchauffe.