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À vie déroulée (4)

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C'était parce que nous vivions parfois en immortels, que nous nous projetions dans le futur en oubliant l'idée de la mort – avec ce qu'elle impliqu...

L'épitaphe

austylonoir

On ne grandit jamais de l'enfant en soi, Tendre bercée, dont le parfum passe, Parfois comme une effluve et jette un émoi, Ces bribes, ces s...

Les Orients.

austylonoir

Que me souviens-je? Palais d'orients, nacrés ainsi la perle, et bleuis de bassins aux périmètres d'or, M'habitent ces palais venus dans la déferl...

À vie déroulée (3)

austylonoir

S'agissant d'architecture urbaine, aucun édifice ne provoquait en moi la même émotion que la vue d'un aéroport dans la grandeur de la nuit. Il me s...

À vie déroulée (2)

austylonoir

C'était tout une agitation. Des coups de spatules donnés contre la plaque et déchirant les steaks en fines lamelles, le crépitement de l'huile au c...

Périples

austylonoir

Que nous sont les déserts et les mers agitées, les nuits de cavale à l'ombre des cieux? J'entends dire la rumeur, au creux de l'oreille, «royaumes ...

Par éclipse

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En réponse à parismrs à poursuivre son texte.

À vie déroulée.

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(1)

Flamme.

austylonoir

Dans ma vie parcourue, par les peuples éparses, Sur les vestiges athéniens et sur la tombe des rois, Aux caps de fin du monde, où monte et cou...

Les fumées blanches.

austylonoir

C'était un jour où le soleil avait forcé sur le pays sa grande chaleur, l'avait si bien établie qu'on en suait par nos visages et de nos corps tout...

T'ayant aimée.

austylonoir

C'est que parfois aussi, je pense aux restes de toi. J'en ai des morceaux éparpillés d'odeurs et de murmures, et d'un parfum qui me remonte et...

Les rêves appesentis

austylonoir

Je n'ai pas pas coutume à plaindre mon sort, À nommer malheur en mauvaise fortune, On ne sort que grandi, et mûr et fort, D'épreuves...

Et d'autres jours encore, c'est un ciel éclatant.

austylonoir

Mon esprit est un champ de guerre, où d'habiles archers et de vaillants cavaliers, lions héroïques aux cœurs d'enfants, s'élancent fougueux...

Le temps et la saison.

austylonoir

C'est que le temps et la saison, font de l'homme que je suis, – entre cœur et raison, et feux et pluies, et mers et désert...

Nos mots en éclats.

austylonoir

Nos mots en éclats font d'acérées brisures, Sous la chaste peau d'inconnus familiers, Qui stoïques à l'émotion, et soudain abîmés, Tombent à la sur...

Un idéal et un autre.

austylonoir

C'était une de ces nuits-là, de celles qui comptaient pour au moins mille et une réunies. Un sentiment l'avait attrapée violemment ; l'avait poussé...

Ce qu'il y a sous le regard.

austylonoir

Et alors, j'avais compris. Il me passait un afflux d'émotions dans chaque parcelle de corps, et jusque dans le dessous de la peau ; nerfs et veines...

Les échos intérieurs

austylonoir

S'il m'est un plaisir,  à entrer les consciences, à saisir les cœurs de frères inconnus ; voici que des barrières entourent mes blessures, font omb...

À l'ombre tenus.

austylonoir

Et l'oeil se repose dans la nuit défilée, Se distrait au regard de sombres paysages, Ténèbres épaissies et filets de lumières, Éclats fuyan...

Il pleut sur ta nuit.

austylonoir

À la dernière heure, où l'on couche le soleil, J'irai, par trafics fumants et routes bitumées, Par ponts et passerelles, et lumières scintillante...

L'abîme.

austylonoir

Le désert, j'ai demandé. C'était un paysan ; un homme de la terre jusque dans le froissement de ses vêtements, où la glaise s'était incrustée de fa...

Pourquoi le Canada se démarque-t-il dans la question des réfugiés?

austylonoir

L'image de cet homme émeut. Ce père qui après quinze ans séparé de son fils, prisonnier politique dans les prisons de Syrie, le voit passer les por...

Les secousses en nous.

austylonoir

La porte du dortoir a volé en éclats, une voix gueulait des ordres, dont tiré du sommeil, je ne comprenais pas encore le sens. C'était le sergent-c...

L'éclat.

austylonoir

Et pour finir, elle a fait une de ces courbettes dont se prévalaient les hommes et les femmes de la scène en remerciement de leur public. Dans l'éc...

Je l'ai vraiment beaucoup aimée.

austylonoir

On descendait le Nevada en autocar entre Carlin et Battle Mountain et derrière les fenêtres, ça défilait du sable et quelques plantes fleuries avec...

Les ancres jetées.

austylonoir

Dites-moi, vagabond,  qui par la rue promenez, sur les sols familiers, la fatigue de votre corps, est-il encore dans vos souliers, la passion anci...

Le bruit des orages.

austylonoir

Dans la seconde d'hésitation où il a considéré les choses, il a tremblé à s'en faire vaciller l'âme jusqu'à la dernière certitude et soudain la vie...

Je crois qu'elle ne savait pas aimer.

austylonoir

Je crois qu'elle ne savait pas aimer. Qu'elle ne le savait plus. Que les hommes la laissaient indifférente, parce que dans sa tête, elle avait des ...

Those five little roses

austylonoir

“Montréal fascine par son mystère, rien de plus, mais rien de moins, me disais-je.”

À l'ombre des oliviers.

austylonoir

Il brûle en moi le souvenir, d'une nuit impétueuse, Où les eaux en alarme, attendent les téméraires, Braves ou fous, et femelles allaitantes, Du q...

À vie déroulée.

austylonoir

Un peu au bord

austylonoir

- Courtes nouvelles liées par le thème et le style -

Terres

austylonoir

Moments de vie.

Je te tutoie

hel

Un tapis de nervures qui se crispent et craquent sous mes pas, chemin vacillant qui ondine et bruisse par peur d'être effleuré. Encore. Il y a des ...

de la sueur des hommes

Susanne Derève

 Que sait-on de la poussière des grueset de la sueur des hommes  Que sait-on des derniers relents de la nuitquand l'humidité ronge insinuec...

Elle partait en balade

hel

On restait en arrière, collés, soudés, à attendre son retour. Elle partait en balade. Elle chaussait ses bottes de sept lieues, sa vieille peau d'a...

Jonas ou le dévoilement

nyckie-alause

(extrait de « lettre à Jeanine »)

Le Naufrage

Julie Vautier

Inspiré de la station de métro "Arts et Métiers" sur la ligne 11

Origine (réédition cause bug)

Susanne Derève

Je pars rejoindre le pays des originesDoux pays de fleuves et de rizièresAux petits matins de brumes légères Je pars, je rejoins le pays du LevantS...

Le jardin des possibles

hel

2/...

L'éclat de la nuit

parismrs

Par-delà la fenêtre à l'aube couchée, s'ébauchait le jour et l'ombre encore engourdie des hommes. Il est des solitudes qui ne s'apaisent jamais. Da...

Jungle ordinaire

hel

Ma tête est une jungle. Des lianes épaisses y ont pris la place qui s'y dandinent, ondulent et claquent-fouettent. Je ne reconnais plus rien de ces...

A l'aube, j'ai le vertige

parismrs

Il avait eu une vie sans cris, sans bruit et sans éclats, quand il rêvait de tempête, de relief et de clinquant, une vie toujours entre les lignes ...

La ville bleue

hel

#5 où s'en vont nos semelles de quatre vents

Ce que les grandes choses ne disent pas. Fragment troisième.

thib

Photographie Vincent Descotils.

La page

Möly

Pour réaliser son rêve, il faut savoir tourner la page. "Très bien. Mais laquelle?" m'étais-je tout d'abord demandé. "D'où vient cette lettre? Un...

Le naufrage des légendes

hel

Aurèle parle, et de sa bouche toujours il coule des légendes. Avant, quand je ne l'écoutais pas, l'écoutais à moitié, que je partais en pensées et ...

T'attends la vie, Aly.

Aly.

Tu fais qu'd'attendre que les choses se passent, que quelque chose t'arrive, qu'le ciel te tombe sur la tête. Tu t'couches tard et tu t'léves tôt s...

LES FUNAMBULES

Edgar Fabar

Sur le fil de ces pensées métaphorées

Carnet rouge

parismrs

  Et ce matin-là, dans les sommets encore enroulés des brumes de l'aube je sentais cette envie de voyages qui me tenait vivante. De nouveau je song...

Ca fait dix ans

Adelphine

Je regarde cette douleur, cette respiration, mon souffle qui s'allonge sur les secondes, les minutes. Je regarde mon ventre qui se gonfle et se vid...

Marin

Marie Guzman

@ photo ChingYang Tung

Les fumées noires

hel

semaine 8

QUAI

Susanne Derève

  Les quais aujourd'hui sont déserts Et seul entre les mats palpite Un fanion abandonné Balbutiant comme une invite A rejoindre la haute mer   Comm...

Avis de tempête

Susanne Derève

Ces nuages qui courent entre ciel et mer au-delà des grues immobiles,Nuages porteurs de la nuit qui s'annonce, poussés par un vent d'OuestQui charr...

Dentelles

cirrusminor

c'est à l'aube fiévreuse assommée de lumièreque s'étiolent les ombres et les cendres légèresles amoureux s'éveillent au ciel couleur de pierrerenai...

Des pailles pour demain

hel

(impro à thème : le banquet du futur )

Un soir de pleine lune

lily-rose

"La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne" - André Malraux.

PANTONE

carouille

En prenant ton feutre, je savais que c'était une erreur. Son parfum a ouvert la boîte de Pandore avant que je puisse faire machine arrière. Je suis...

Lettre à mon voisin inconnu

carouille

Monsieur,   Je me permets de vous écrire un mot car nous sommes pour ainsi dire voisins depuis plusieurs semaines. J'habite au rez-de-chaussée, et ...

Des mains et des mots

carouille

« L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » Mandela

Portrait

parismrs

Il y avait chez lui quelque chose de très aérien, un peu en marge des autres sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. C'était le genre à aimer la ...

Points de fuite

hel

Projet Bradbury, semaine 1