Frissons

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

Un moment intime ou un rêve d’une femme se donnant à son amant


C'est au son d'une douce et lancinante musique,

Que nos corps s'enflamment, se donnent, jouant d'un même accord.

Un calme et merveilleux concert tendre et ludique.

Un jeu subtile, un touché raffiné, j'adore.


Mes yeux pétillent quand de ta bouche tu viens coquin

Exacerber, gourmandise, mon intimité.

L'agilité de ta langue me laisse comme pantin.

Ne te repose pas, amour, tu es l'invité.


Sentir tes mains glisser sur ma douce et nue peau.

J'en frémis et je te supplie ne t'arrête pas,

Comme la feuille descendant lentement un cours d'eau.

Tes doigts magiques passent sur mes courbes, graciles appas.


Je me consume quand tu explores de ton organe

Renflé ma douce cavité humide et brulante,

Qui ne demande qu'à être envahie beau profane.

Délicatesse, ma fente sera plus accueillante.


Deux corps repus d'amour, il n'est plus beau moment,

Allongés l'un contre l'autre s'adonnant aux caresses,

Pour trouver avec délectation l'apaisement,

Des amants cédant à cette sensuelle paresse.

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