GAARA-KUN

-Les yeux vides, le regard sombre,
l'âme en quête d'expiation
c'est l'histoire d'un jeune garçon et de son auto-destruction.
-J'n'aime pas me plaindre, j'ai c'besoin d'extérioriser,
c'besoin de dépressuriser, j'ai ces démons que j'dois exorciser.
-Ma mère et moi, c'est compliqué, même si y'a pire,
mais trop d'concours de circonstances
ont effacés mon beau sourire.
-J'm'explique:
Ma naissance n'est pas, pour elle, un "Happy Day"
car je suis né, jour pour jour, l'jour ou son frère est décédé.
-Né dans un enterrement,
né dans un deuil,
né au mauvais moment,
je dors dans un couffin, lui dans un cercueil.
-Et j'crois qu'ceci, n'nous a pas trop rapprochés,
un jour elle m'dit:"Bientôt, j'reviens te chercher".
-J'l'ai attendu,
tant d'fois, tant d'journées
mais le temps passe,
les jours, les semaines, les mois, puis les années.
-C'est pour mon bien qu'elle m'a laissé chez tout ces gens,
quand t'a 5 ans comment l'comprendre? T'es pas intelligent.
-J'en souffrais tant,
mais ça tout l'monde s'en bas les couilles.
Physiquement entouré,
psychologiquement seul comme GAARA-KUN.
-À ma surprise, ces blessures invisibles, imprévisibles,
font qu'chaque soir l'envie d'mourir me rend visite.
-J'veux m'libérer,
m'extraire de mes entraves
mais j'suis pas lâche,
j'ai l'sang tellement chaud qu'c'est de la lave.
-C'est l'histoire de ma vie,
l'histoire d'un brave, l'histoire d'un sale gamin
abandonné tel un sac à main.

REFRAIN:
je suis comme vous, mais le cœur en moins
et même si je n'ressent rien
je suis comme vous, je suis un humain
et c'est d'amour dont j'ai besoin.
j'détruit tout c'que j'touche, au lieu d'en prendre soin
j'ai du sang sur les mains,
mais, ce sang sur les mains,
c'est le mien

-J'ai l'âge ingrat, j'vis chez ma mère,
il était temps qu'elle m'récupère
et vu qu'j'ai enfin un chez moi
c'est plus si grave si j'ai pas d'père.
-Souvent j'me perd dans mes pensées,
j'ai surement gardé des séquelles
donc va croire que je vais mieux
parc'que ça y est j'suis avec elle.
-Ma pseudo-joie, 12 ans déjà que j'la simule
hors de question que j'continu
y'a toute cette haine que j'accumule.
-De plus, on s'connait pas
il faut qu'on s'apprivoise
on vit ensemble sous le même toit
mais pour être franc j'dirais qu'on s'croise.
-Ma crise d'ado n'nous aide pas trop
à repartir sur de bon termes
moi les amis c'est tout c'que j'ai,
c'est tout c'qui m'retiens sur cette Terre.
-Puis j'ai compris c'qu'y n'allait pas
pourquoi cette haine, ce mal-être?
Pourquoi de 7 à 17 ans j'avais cette colère contre ma mère.
-En fait j'pensais qu'elle m'aimait pas
j'ai donc cherché d'l'amour ailleurs
ainsi j'l'ai cherché chez les femmes
j'le savais pas, mais quelle erreur.
-Parc'que celles-ci n'ont rien compris,
je n'voulait pas tricher.
j'étais sincère mais j'suis un mec
donc j'fut victime de leur cliché.
-Entre autre j'ai découvert qu'elles étaient fausses
à qui la faute?
-J'voulais d'l'amour et rien d'autre
j'avais p't'être mis la barre trop haute?
-J'dirais jamais qu'ce sont des putes
du moins, pas toutes mais 2 sur 3
2 m'ont d'ja tiré en plein cœur
j'en suis pas mort....... enfin j'crois.
-Puis pour m'achever
le corps d'ma mère s'abâtardit.
J'crois qu'si ma mort avait un nom, ce serai celui d'sa maladie
-Bien sûr elle vit avec , elle se battra tant qu'elle respire.
Mais les médecins sont unanimes, elle verra bientôt l'paradis,
car ça empire.
-J'ai la vingtaine,
elle un peu plus d'la cinquantaine
il a fallu qu'elle soit mourante
pour que j'comprenne à qu'elle point j'l'aime.
-Hier encore j'étais faible, écorché vif, j'ai souffert
aujourd'hui je suis fort, j'reste de fer et j'en suis fier.
-Une mère, une famille,
j'en aurai plus, mais t'inquiètes.
Mes convictions les plus chères,
sont déjà toutes parti en miettes.
...
J'suis déjà mort, et j'attend rien d'la vie
donc si tu croit qu'tu peux m'blesser plus que je l'suis
j'te le défi.

REFRAIN: (X2)
je suis comme vous, mais le cœur en moins
et même si je n'ressent rien
je suis comme vous, je suis un humain
et c'est d'amour dont j'ai besoin.
j'détruit tout c'que j'touche, au lieu d'en prendre soin
j'ai du sang sur les mains,
mais, ce sang sur les mains,
c'est le mien