Heureuse

Lou

<3

En ce moment, je suis bien. Heureuse, pleine d'ondes positives, mon coeur déborde d'amour, j'en ai trop en moi! Je chantonne tout le temps dès qu'un semblant de mélodie se fait entendre, je danse quand le temps me le permet, et même s'il ne me le permet pas d'ailleurs! 

Il y a, lors de ces journées délicieuses, deux moments que j'affectionne. Ils ne durent pas longtemps mais ils sont bons! 

J'aime quand, blottie entre mes couettes, la tête enfouie sous mon oreiller, j'entends maman se préparer. Le noir m'enveloppe, je suis comme un papillon dans son cocon. La lumière du couloir filtre sous la porte. Il y a la machine a café qui vibre bruyamment, la radio qui chantonne dans la salle de bain, le grille-pain qui relache deux tartines, le bruit de l'eau qui coule, et elle qui fredonne doucement. Il y a la porte d'entrée qui claque quand François s'en va, les talons sur le sol à l'étage au dessus, et un silence apaisant, celui de la ville endormie. Je reste ainsi, les yeux bien ouverts, à apprécier chaque minute qui s'égrene avant le moment où elle passera le pas de ma chambre pour me réveiller.

J'aime quand le soir, quand nous sommes tous les quatre attablés, nous nous racontons nos journées. Les leurs ne prennent pas plus de dix minutes, la mienne est énorme! On blague, on rit, ils se moquent de moi, on leur fait part de nos découvertes du jour, ils nous content leurs problèmes au boulot. Le frangin fait semblant qu'il a une crampe pour éviter de débarasser la table, Francois le soulève du sol et le fait tourner, maman et moi enlevons la vaisselle sale en riant.

J'aime ces moments de complicité intense, j'aime leur sourire, je suis bien. Quand nous sortons faire le marché de noël du centre ville et que nous rentrons avec trois sacs de bouffe pour nous, quand nous allons à l'hypodrome le week end, quand elle m'aide à choisir mon avenir, quand elle est fière de moi, quand nous nous déhanchons au son d'Adèle ou des Maroons 5. Je ne pourrais pas vivre sans eux. 

J'aime mon papa aussi, et c'est normal. Mais entre mes deux parents, c'es un monde différent. Je les adore. 

Mais le monde de mon papa, c'est une autre histoire. Que je raconterai un jour. Petit indice : il est tout aussi merveilleux!

Signaler ce texte