Hiver

Patrick Gonzalez

La grisaille des jours, la froideur des nuits,

c'est l'hiver qui s'avance, le visage masqué,

le grand parc désert et le temps qui s'enfuit,

bel été est si loin qui n'a fait que passer.


Voilà le vent lugubre, voila les arbres nus,

les villes endormies aux feux multicolores,

que sont seules, aux abois, nos âmes devenues,

la solitude âpre, ce futur qu'on ignore.


Sous les pulls de laine, les cœurs battent encore.

Les jours, les semaines et la vérité crue,

aux lumières des ombres, entre l'amour, la haine,

compagnon silencieux, le diable se démène

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