Hiver
Patrick Gonzalez
La grisaille des jours, la froideur des nuits,
c'est l'hiver qui s'avance, le visage masqué,
le grand parc désert et le temps qui s'enfuit,
bel été est si loin qui n'a fait que passer.
Voilà le vent lugubre, voila les arbres nus,
les villes endormies aux feux multicolores,
que sont seules, aux abois, nos âmes devenues,
la solitude âpre, ce futur qu'on ignore.
Sous les pulls de laine, les cœurs battent encore.
Les jours, les semaines et la vérité crue,
aux lumières des ombres, entre l'amour, la haine,
compagnon silencieux, le diable se démène
alô toi, toujours cette fausse douceur exprimant une réalité drue... oui, l'hiver sonne l'arbre mort, à croire que jamais plus la verdure s'étendra. J'aime ta poésie et sa subtile réalité romanesque. Poète à la phrase incisive, je lève mon chapeau... enfin tuque mnt^^ bise +++
· Il y a plus de 3 ans ·suemai
Chère Sophie...reste couverte, l'hiver et la vie sont rudes chez toi, ne prends pas froid..Bises :)
· Il y a plus de 3 ans ·Patrick Gonzalez
je n'ai reçu aucune réponse à mon commentaire...?
· Il y a plus de 2 ans ·suemai
Très belle écriture fine et poétique. Mais le diable ne gagnera pas...
· Il y a plus de 3 ans ·Sy Lou
Comme toutes ces graines tapies dans la terre, l'amour attend son heure...
· Il y a plus de 3 ans ·Bisous Patrick et merci pour ce joli poème !
Louve
Il y a un côté paisible à l'hiver
· Il y a plus de 3 ans ·guegueette
c'est vrai, merci de ta visite:)
· Il y a plus de 3 ans ·Patrick Gonzalez
Bien :)
· Il y a plus de 3 ans ·Edgar Allan Popol
Grand merci ;)
· Il y a plus de 3 ans ·Patrick Gonzalez