il faut parler régulierement morse pour comprendre les caprices du coeur.

stockholmsyndrom

Elle avait des cheveux merveilleux

du rouge a levres carmin

du chagrin plein les yeux

de la folie, tous les brins

un milliers d'espoirs usagés

un paquet d'clopes a partager

son histoire a me raconter

mon estime a la regarder.

Elle était la

l'évidençe

a outrance

a portée de bras

si la beauté était royaume

j'avais la reine devant moi.

Elle me dévoila sa vie

 en méttant du coeur a l'ouvrage

elle me l'a ouvert comme un livre

je l'éffeuilla de pages en pages

j'y ai gommé les ratures

voulant écrire les chapitres futurs

j'ai pensé, a juste titre, lui servir de couverture

pour le nid qui abrittait son coeur, devenu si froid et si dur.

J'ai fait de son récit ma bible

J'ai bu ses mots, jusqu'a en tomber ivre

j'ai résumé ma vie a une fable loin d'être nouvelle

j'ai préfaçé mon avenir avec ses yeux pleins d'étincelles...

Mais le temps assassin fit son travail et épura les illusions

nous rappelant que les fables ne sont que fruit de l'imagination

est donc arrivé le nauffrage

tout compte de fait

les comptes de fées

ne durent qu'un certain âge

elle a tracer sa route sur l'A4

et m'a la(i)sser dans la marge.

J'en ai tiré la conclusion

dans le chagrin le plus profond

L'amour est a la fable

ce que le grimoire est a la sorcière

les deux sont indissociables

comme, depuis qu'on me jetta sort, mon coeur et la pierre

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