Imper et passe

Non non rien n'a changé, tout tout a continué.

Vous nêtes pas sans savoir que RG a débuté. Profitez-en bien, car dans un moyen terme, il risque de se retrouver sur les chaînes du Qatar.

Il fleure bon ce Roland, il fleure bon la fin de l'année scolaire, nos souvenirs d'enfance, lorsque nous revenions goûter pour découvrir qu'un français flirtait avec Samothrace sur le Lenglen, le central Phil Chatrier ou un court annexe.

Bref, ces relents de vacances, de soleil, bien caché celui-là, mais si au TDF y a pas de soleil, on ira demander des comptes au réchauffement climatique.

Alors ce RG a bien débuté, avec du chauvinisme, j'ajouterai pour les français. Mais aussi pour le maître, Roger ayant fait belle impression, la Monf aussi, qui nous sort dès le premier tour un match dont lui seul a le secret ici, pour éliminer un Thomas bien plus grand que le Muster de base. Les Mousquetaires séduisent, même PHM qui m'a encore fait vibrer, mais pour lui, le combat à gagner est hors du court, donc il est un peu hors du coup.

Hier, il y avait des français inconnus du public, que seul moi et autres grands fans de ce sport connaissent, ils ont eu des fortunes diverses. Avec la pluie, qui se déverse, les rares éclaircies aussi, certains sont passés, entre les gouttes ou non. Non je ne vous parlerai pas d'elle, Bartoli, car je préférais largement Michele...

Mais je voulais vous dire, pour que vous puissiez épater les autres en société, que si Ruffin perd, il reste Ruffin père et Paire qui risque de passer. 

Paire tout d'abord, qui a commencé contre Marco, en cauchemardant, stressé par l'enjeu, attendu par la foule, emporté par le trac, il s'est même cherché une blessure imaginaire avant d'enfin envoyer ses missiles de revers, qui rappellent le Scude de la grande époque.

Paire face à Marco, on jouera les prolongations en ce jour des enfants, où le programme sera plus qu'alléchant. 

Si vous ne vouliez ne regarder qu'un match de la quinzaine, à part le match Tsonga Federer... je vous indiquerai volontiers le match Monfils Gulbis, car il n'y aura pas que la rime, pas de frime entre ces 2 là, juste du gros jeu, ça va envoyer du lourd comme disent les jeunes, mais plus que ça, le vainqueur ira loin, au prochain tour déjà et pourra tout jouer, prétendre à tout.

Je ne vais pas vous parler d'Italie, car même Errani, je ne la trouve pas jolie à voir jouer, mais je vais vous parler de Pouille... Lucas étant aussi une ville d'Italie à l'orthographe Homophonique, ne pas confondre ce mot avec l'homophobie actuelle.

Pouille donc, ce jeune de 19 ans, certains osant dire qu'il n'est déjà plus tout jeune, que d'autres avant lui ont toujours déçu, en France souvent... mouais mouais, m'enfin, s'il a quelques faiblesses et de la marge en revers, son coup droit fera mal à n'importe qui, alors on se régale de le revoir, sachant aussi que derrière Pouille, ça se bouscule côté talents français. c'est moi qui vous le dit...

S'il n'y avait pas vraiment d'as hier sur le court, il y avait un Djoker, celui qui me fait râler sur ce sport, sur le sport. Cela me rappelle la querelle des Anciens et des Modernes, que j'ai bien connue. 

Certains, louant à juste titre le mental et le physique du robot serbe, l'encouragent à tout écraser, fans de cette puissance qu'il développe à leur place. Les autres, dont je suis, que je suis et qui me suivront, préfèrent l'esthétisme et la fragilité des Dimitrov, Goffin et du Grand Maître!

Goffin a donc parfois dominé Djoko, il lui a fait mal, il a même dû lui faire peur à quelques reprises, au vu de la joie excessive montrée par Djoko qui savait s'être pas si mal sorti de ce mini piège...  Avec un peu plus de solidité, on pourra vite faire chuter le Joker, mais nul ne dit que ce dernier ne va pas se rebeller et autant lui prendre 2 sets ça se fait, autant lui mettre 3 sets dans la vue, c'est quasi impossible, sauf à être vraiment très très doué et solide mentalemnt et physiquement... on y croit quand même.

Bref, suivez bien cet aprèm, si la pluie cesse, on ôte les impers et on se met sur Paire, qui malgré un mental fragile et des attitudes parfois irrégulières, délivre du grand jeu, surtout côté court, en revers notamment. Puis, pour l'apéro, on regarde le maître et on finit par une entame de feu dès le premier jeu d'Ernest...

Je vous ferais un Bis, la bisse à tous...

En direct des allez les bleus, Thierry pour vous servir...