J'accuse (chapitre 1)

lucieangegi

Témoignage: Mon médecin me demande de lâcher prise, mais moi, je n'ai fait que ca... Ca veut dire quoi, lâcher prise?

Mes émotions m'étranglent… Mes pensées s'éparpillent dans toutes les directions. Je suis épuisée.

 

Le docteur me dit qu'il faut lâcher prise.

«  Vous ne pouvez pas tout contrôler, madame ! »

Ma tête formule une réponse mais il est inutile de la verbaliser. Je ne cherche pas à tout contrôler. Je cherche simplement à arrêter l'abus psychologique de mon mari sur mes enfants. Ce n'est pas vouloir tout contrôler, c'est savoir comme il peut faire mal et dans le cœur et dans le corps… Ma fille ainée a passé 2 mois en hospitalisation complète dans un hôpital psychiatrique pour essayer de gérer ses angoisses et les hallucinations qui les provoquaient. Les hallucinations qui positionnent son père juste derrière elle avec la main levée prête à descendre. Ces hallucinations qui ne sont rien de plus qu'un ricochet d'un réalité vielle de 6 mois. Tous les jours pendant 6 mois, il a levé la main sur elle, sans frapper. Elle redescendait car il sait se maitriser parfaitement. Il sait que si cette main frappe, elle suivra le reste de son corps en dehors de ma maison. Qu'ai-je fais-moi, pendant ce temps ? Pas assez. Je n'ai pas assez fait de choses. Et pourtant, il y aurait eu matière. J'ai bien un peu essayé de demander de l'aide. Oui, voilà j'ai faiblement essayé de demander de l'aide…

Mon mari a même attaqué ma plus jeune fille qui a 5 ans… Ma fille au pair, en bas, faisait la cuisine. Moi, j'étais partie chez le psychologue qui m'aidait à défaire les noeux de l'emprise. Je venais de prendre la décision de finir notre mariage. Mais il me fallait tenir ferme contre les menaces journalières de m'enlever mes filles. Ma fille au pair entendit d'abord des cris qu'elle prit pour un jeu fraternel bruyant. Puis les cris s'intensifièrent. C'étaient des cris de terreur. La petite ! Elle se précipita en haut dans la salle de bain d'où venait la menace. Elle ouvrit brusquement la porte et vit mon mari avec une main autour du cou de ma fille et dans l'autre la paume de douche qui jetait un flot d'eau continue sur ses yeux, son nez, sa bouche. La surprise lui fit lâcher prise. Ma fille en profita pour attraper le bras de ma fille au pair et la supplier.

            « Ne me laisse pas avec lui !!! »

Bien sûr, ma fille au pair n'a pas l'intention de partir. Elle lui tend les bras pour la porter hors de la baignoire. Elle veut seulement la prendre dans ses bras, nue et toute mouillée, c'est pas grave. Elle veut la rassurer. La réchauffer. Lui dire que c'est fini. Mon mari lui arrache ma fille des bras, la jette à l'autre bout de la baignoire. Non, c'est pas fini ! Ma fille au pair veut juste atteindre Elsa pour l'emmener loin, ailleurs, pas ici. Elle lui tend les bras, ma fille essaye elle aussi d'atteindre un endroit sûr. Son père s'interpose, il pousse ma fille au pair loin, il reprend ma fille, il la jette dans la douche. Elle se recroqueville sur le sol de la douche. Elle pleure toujours. Ma fille au pair a suivi. Elle n'abandonne pas. Elle frappe pour atteindre l'enfant qu'elle protège, elle se fait frapper.

            « C'est ma fille et j'en fais ce que je veux ! »

Ma fille au pair est désespérément frustrée. Mon mari la prend par les épaules et la pousse vers la porte. Il la jette dehors puis ferme la porte à clef. Ma fille au pair pleure derrière la porte. Elle pleure toujours quand j'arrive à la maison. Elle est dehors avec ma voisine. Les bras entourés autour de son corps dans une étreinte angoissée. Je descends de la voiture. Je vois bien que quelque chose ne va pas. Je reste calme. J'ai lâché prise. Je prends les anti-dépresseurs que mon docteur a prescrits parce qu'il pense j'en ai besoin. Quelque chose de grave vient de se produire je le lis sur les joues luisantes de ma fille au pair. Et je ne ressens rien. J'ai lâché prise. J'écoute ma fille au pair me dire ce qu'il vient de se passer.

            « Ou est Elsa ? »

Elle est avec son père dans la maison. Je rentre dans la maison. Elle est blottie contre son père dans le grand fauteuil qu'il ne quitte que pour manger et aller au lit. Elle regarde la télé. Elle me regarde sans aucune expression. Je ressorts.

            « est ce que tu veux porter plainte, Marina ? »

Ses joues toujours humides et creusées suivent l'assentiment de sa tête. Je la prends dans mes bras. Je ne ressens rien et je suis perturbée par mes émotions absentes. J'aime ma fille. J'aime Marina. Elles viennent de passer par quelque chose de terrible qui reste terrible. Elsa, blottie dans les bras de son agresseur, soumise et Marina dehors, comment pourra t'elle jamais re rentrer ?

Je prends mon téléphone, j'appelle la gendarmerie. J'explique ce qu'il vient de se passer. La situation est stable. La bagarre est arrêtée pour l'instant. Chacun est retourné dans son coin. Ils vont arriver. J'explique à Marina que je vais re rentrer dans la maison pour surveiller mon mari. Alors que je passe la porte, je remarque le fauteuil devenu vacant. Mon mari porte ma fille et lui montre des photos sur le mur de ses autres enfants en lui expliquant qu'une de ses demi sœurs avait elle aussi peur de l'eau dans les yeux. C'est normal donc d'avoir peur d'avoir de l'eau dans les yeux. C'est pour ça qu'elle pleurait tout à l'heure, parce qu'elle avait du savon dans les yeux et qu'il fallait le rincer, rien de plus. Les gendarmes arrivent. Cela a pris 30 minutes pendant lesquels une autre réalité a été expliquée à Elsa. La voiture de gendarmerie est dehors. Je sors. Les gendarmes me demandent de résumer la situation. Elsa sort pour voir qui est là. Je la rassure. Les gendarmes sont là pour s'assurer que tout va bien. Un des gendarmes lui demande ce qu'il s'est passé dans la salle de bain.

            « Papa a mis sa main sur mon cou et ça serrait et puis il a fait couler l'eau sur mon visage alors j'arrivais plus à respirer alors j'ai crié parce que j'avais peur »

J'ai envie de pleurer, mais rien ne sort. Mon corps n'écoute pas ma tête et reste calme alors que ma raison s'affole. Le gendarme hoche la tête et propose d'aller discuter avec mon mari. Je les suits, Marina ferme la procession, toujours emmitouflée dans ses bras. Mon mari est debout, contre la table de la salle à manger. Un cordial échange de bonsoir. Le gendarme explique que je les ai appelés en connexion avec un incident dans la salle de bain avec la petite. Mon mari est compréhensif. Oui, bien sûr, il y a eu quelque chose dans la salle de bain, une interprétation éronée, un lapse de communication, tout au plus…

      « Ma fille avait du savon dans les yeux et je lui ai fait mettre la tête en arrière pour lui rincer les yeux, rien de plus…

        - Votre fille a-t-elle pleuré ?

        - Oui, elle avait du savon dans les yeux…

        - Votre fille a-t-elle crié ?

        - Pleuré– crié…

        - Vous donnez souvent le bain à vos enfants ?

       - Bien sûr, ça fait 13 ans que je m'occupe de mes enfants !!! et plus puisque j'en ai d'autres que ceux-ci !!!

       -Monsieur, est ce que vous réalisez que vous avez fait peur à votre fille ?

        - Je rinçais le savon de ses yeux…

       - Votre fille au pair a réagi car elle a perçu une menace sur un des enfants dont elle s'occupe. Elle a agi pour protéger votre fille. Elle a fait son travail !

       - Oui, oui bien sûr, Marina fait du très bon travail, il n'y a aucun problème. C'est juste que la lecture de cette situation était hâtive et donc elle n'a pas compris ce qu'il se passait…

      - OK. On ne va pas prendre de plainte aujourd'hui. Soyez moins brutal à l'avenir. Si nous sommes rappelés à cette adresse, il y aura des poursuites. »

Le gendarme se retourne vers Marina qui tremble toujours. « Ça va bien comme ça ? ». Que doit-elle répondre ?... Marina hausse les épaules. Je regarde. Je regarde mon mari. Il a su se composer.

Les gendarmes s'en vont.

            « Tu ne perds rien pour attendre toi ! Je vais contacter mon avocat ! Marina fait exprès de me pousser à bout, elle ne fait que faire ce que tu lui dis de faire !!! De toute façon, c'est elle qui m'a agressé, elle m'a frappé ! C'est moi qui vais porter plainte !!! Tu vas voir !»

Il a bien su se composer mais la colère était là sous-jacente tout du long, perfide, manipulatrice, perverse.

La vie repris un cours semi-normal pendant quelques jours. Marina emmena les enfants chez ma sœur à 800 km, comme prévu, pendant une semaine. Puis je les rejoignis pendant quelques jours. Je savais que ce serait nos derniers jours avec Marina avant même qu'elle ne me parle.

            «  Lucie, je suis désolée, je ne peux pas revenir à la maison. Je n'ai pas peur de lui, j'ai peur de moi. J'ai peur de ce que je vais lui faire quand je le verrai. J'ai peur je lui arracher les yeux, je lui cogner dessus… Je suis tellement en colère contre lui !!! 

-          Je comprends, Marina. Et c'est normal. Tu as tellement fait pour nous ! Je ne peux pas de demander d'en faire plus. Ça va aller… Mais ou vas-tu aller ? Si tu veux, j'ai des amis qui pourraient t'héberger en attendant que tu trouves une autre famille ?

-          Non non. Je vais rester chez une amie puis je monterai à Paris. »

Marina nous fut enlevée avec toute la stabilité et le réconfort qu'elle nous prodiguait par ces attentions multiples. Elle mettait des fleurs en papier dans notre maison, des attrapes rêves dans les chambres des filles, des couleurs à nos fenêtres, des gâteaux en formes de roses dans nos assiettes, des petits plats aussi bons que beaux. Elle s'envola sur sa trottinette, ma fille au pair, ma fille, ma grande grande fille…

J'arrêtai les antidépresseurs du jour au lendemain. Je demandai à mon psychologue pourquoi il fallait se sevrer doucement. Il m'expliqua que le risque était similaire aux risques encourus quand on commence à les prendre, risque accru de suicide… Mais je n'étais pas suicidaire. Je les arrêtai soudainement sans aucun contre coup. J'avais besoin de mes émotions pour me guider. Les émotions sont le compas moral aux évènements de nos vies.

J'envoyai un message à mon avocate pour lui raconter ce qu'il s'était passé et pour lui demander de passer à la vitesse supérieure. Il nous fallait une audience en urgence. Elle me demanda des documents que je fournis en une semaine. Je la relançai un mois plus tard sans réponse qu'une date de rendez-vous pour une conciliation avec mon mari. Le jour de la reconciliation arriva. Il voulait la garde des enfants… Non non non… L'angoisse commença à m'étreindre.  J'expliquais calmement que mon mari ne parle pas le français et qu'il fallait bien communiquer efficacement avec les docteurs, les écoles, les parents des amis, etc… J'avais une fille au pair, donc je pouvais gérer mon travail et les enfants. Son avocate fit la traduction et conclu que les arguments étaient trop convainquants pour être ignorés. Les enfants resteraient avec moi. Je ne pus refreiner un soupir de soulagement. La maison, la pension que je devais lui verser pour vivre,… Le reste avait peu d'importance… Puis la date limite…Nous étions le 4 septembre. Son avocate prit la parole :

« Bon, vous avez tous les deux été très raisonnables, on a bien travaillé. Maintenant, un accord ne vaut rien sans action et de notre expérience, il faut passer à l'action le plus vite possible pour que l'accord tienne. Donc, monsieur, vous allez déménager d'ici au 30 septembre. »

Ce fut un choc pour lui… mais, euhhh…

Il alla à l'agence immobilière pour se trouver un logement. Il en revint bredouille.

«Ces idiots ne veulent pas m'aider !!!  Ils parlent parfaitement anglais, je le sais !!! Ils font semblant de ne pas me comprendre !!!»

J'imaginais bien qu'il y était allé en conquérant. Moi je ne parle pas votre langue dans votre pays alors vous allez devoir me parler dans la mienne parce que je suis votre client. Ils lui avaient demandé une fiche de paye et cela faisait 30 ans qu'il n'avait pas officiellement travaillé (nous avions été mariés 16 ans). Ctait tout simplement inadmissible !... Un sourire s'esquissa presque sur mon visage. Cette réalité difforme eut été comique si elle n'avait pas été si pathétique.

Je dus lui trouver un logement. Il voulait une maison avec un garage et un jardin en ville. De toute façon, bien sûr c'était moi qui pairait comme le veut la loi qui prolongeait cette situation d'esclavage. Je ne pouvais pas lui trouver ce qu'il voulait. Il fallut élargir la recherche, réduire les exigences. Ctait inadmissible. Pendant ce temps, il se plaignait à mes enfants que je le jetais dehors et qu'il mourrait sur le trottoir comme un clodo. Je décidai finalement d'acheter un appartement. J'insistai pour que mes filles viennent visiter les appartements avec nous. Après tout, elles devraient également passer du temps chez lui. Elles devinrent enthousiastes. Elles aimaient celui-ci, choisissaient leurs chambres à chaque endroit et finirent par se rendre compte que le trottoir serait finalement assez confortable. Je lui trouvai un appartement en rez de chaussée de 90m2 dans un grand parc privé avec 2 places de parking, une cave additionnelle de 16m2 et un jardin potager. Il y avait une salle des fêtes pour les résidents et des barbecues à disposition. Il suffisait de réserver. Il y avait également des terrains de tennis juste derrière le parc à 100m, il suffisait d'aller demander les clefs à la mairie. Gratuit pour les résidents…. Quand mes filles visitèrent l'endroit, ma fille ainée me dit que quand je serais vieille, je pourrais même vivre ici, se serait sympa…

Pendant que nous attendions que la vente se finalise, j'organisai des sorties pour les filles et moi le weekend qui duraient toutes la journée. La semaine, je travaillai de la maison pour surveiller la situation. Quand nous ne pouvions pas sortir, j'invitais les amies de ma fille ainée à passer le weekend. Mon mari se retenait en présence « d'étrangers ». Ma fille ainée savait ce qu'il se passait, elle savait que la présence de ses copines, c'était pour les protéger. Ma sœur et ma nièce vinrent prêter main forte. Elles passèrent 5 semaines chez nous pour que je puisse travailler un peu normalement quand même. Mon mari contenait sa colère mais il l'exprimait malgré tout d'une façon contenue, maitrisée, menaçante, comme toujours. Il venait s'asseoir avec nous à chaque diner. Il nous regardait les bras croisés en refusant de manger. Il ne jeunait pas, il se ferait un autre repas après. Nous agissions comme s'il n'était pas là, parlant de la journée écoulée, des projets du lendemain gardant la conversation légère mais fournie. Nous nous racontions des blagues du livre qui est dans les toilettes. Nous les traduisions de l'Anglais en Français… Cela nous aidait à donner une apparence de légèretéà la menace qui planait.

Il partit finalement le 13 décembre. Il emporta les chaises et la table de la salle à manger, un canapé et ses deux fauteuils, un canapé-lit, un grand lit, deux lits simples, un petit réfrigérateur, un petit congélateur, un four à micro-ondes, deux commodes, un buffet… Nous n'avions pas d'armoire. Puis il emporta également beaucoup d'autres choses que je ne lui donnai pas. Il trouvait inadmissible que je lui donne des meubles de seconde main. C'était les meubles que nous avions. Je ne perdais rien pour attendre. Il me prendrait tout. Il me ruinerait.

 

Puis avant de partir, il me dit un dernier petit mot qui résonna tellement fort avec le passé que je dû sortir de la pièce en faisant mine de hausser les épaules…Je gérait ma panique hors de sa vue.

« Je te plains. Maintenant qu'il n'y aura plus d'homme dans cette maison, tu vas être une cible tellement facilement pour tous ces pervers sexuels qui vivent dans le village. Je te plains. Tu ne mérites pas ce qu'il va t'arriver… »

 

 

Dans le cabinet médical, mon docteur est toujours en train d'essayer de forcer de nouveau ses antidépresseurs en moi. Après tout ce qu'il s'est passé, et ça, ce n'est que le moins pire… Je n'arrive toujours pas à revisiter les autres évènements qui me poussent à penser que nous avons un réseau de prédateurs dans notre village…

 

« Madame, il faut savoir lâcher prise !!! »

 

Dans ma tête je me demande ce que lâcher prise veut dire ? Est-ce une invitation au suicide ? Est-ce un je sais mieux que vous, Madame, faites-moi confiance ?… J'ai fait confiance aux avocats qui nous ont laissé vivre dans la menace pendant 6 mois sans mesure d'urgence malgré les témoins, l'agression…J'ai fait confiance aux gendarmes qui n'ont gardé aucune trace de leur intervention chez nous. J'ai fait confiance au médecin qui m'a prescrit ses médicaments qui ne m'ont pas permis de pleurer pour mes filles…

 

« Vous ne pouvez pas tout contrôler, Madame ! »

 

Je me demande également ce que ça, ça veut dire… Je ne peux donc qu'être contrôlée, maitrisé, exploité, harcelée agressée, menacée, violée… Je n'ai pas le droit de désirer la sécurité pour moi et mes enfants, une vie normale, sans menace ? Une vie presque prévisible, fortuite, fortunée, légère ?

 

« Je ne veux pas de vos antidépresseurs »

 

 

  • Une femme meurt sous les coups toutes les quatre minutes...tout le monde le sait...quand est-ce que cela s'arrêtera?Et ce n'est que vérité sous les coups physiques...pour le tribut moral et psychique c'est peine double! On est même pas au moyen-âge..

    · Il y a environ 6 ans ·
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    flodeau

    • Merci pour ton commentaire... Je pense que notre système de justice a force d’essayer de maintenir une certaine égalité a fini par perdre de vue la justice. Le mariage est une institution toujours archaïque ou le conjoint qui doit partir pour se protéger est considéré fautif... Il faut que des hommes et des femmes témoignent. Les manipulateurs sont au nombre de 1 sur 30 et font des dégâts terribles. Il faut témoigner, il faut insister pour déposer plainte (moi je ne l’ai pas fait et il n’y a aucune trace de la venue des gendarmes chez nous. Il faut, et pourtant, comme le dit notre fille au père, ils nous laissent bien peu d’energie Pour autre chose que survivre...

      · Il y a environ 6 ans ·
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      lucieangegi

    • Je sais que c'est horrible, un des parents, le plus maltraité, doit s'effacer pour le bien être des enfants….c'est une horreur que dispense les cabinets de justice….advienne que pourra celui qui renie tout son histoire, son être, sa dignité pour gagner un combat qu'il n'était pas en mesure de gagner...il en subira les conséquences, la loi française délaisse ceux et celles qui ont tout supporté...le droit de visite et d'hébergement reste un droit et pas une obligation… Le père ou la mère qui ne fait pas valoir ce droit...n'en sera pas condamné(e) laissant à l'autre le sentiment d'être l'esclave de ses sentiments et de ses enfants à élever...oui, c'est horrible!

      · Il y a environ 6 ans ·
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      flodeau

  • Vous avez bien raison d'extérioriser ce genre de drame. Vous avez droit à une vie normale et heureuse et vous tenez bon. Bravo!

    · Il y a environ 6 ans ·
    Coucou plage 300

    aile68

  • De rien Lucie, nous verrons bien ...

    · Il y a environ 6 ans ·
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    marielesmots

  • Merci Marie... La mort l’a Presque pris mais j’y ai mis mon grain de sel et il vit toujours. Mais ça c’est pour un autre chapitre...

    · Il y a environ 6 ans ·
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    lucieangegi

  • Tu sais à quel point je comprends...et pour cause... écrire mes douleurs m'a beaucoup aidée... Une chose qui touche tous les milieux sociaux....Quant à ces c...de gendarmes machos, je ne t'en parle même pas...cet imbécile parce que je reste polie, fut obligé de prendre ma plainte au vu de certificats médicaux.. le cadeau de Noël fut une demande de divorce, l'intéressé n'a même pas bronché... la prestation compensatoire énorme, au prorata de mon vécu et de son patrimone... sa grande crainte , et comble du comble, comme quoi il y a une justice sur cette terre, chose que je n'ai jamais souhaité, il est mort depuis...quel soulagement... parce que malgré cela , on vit toujours dans la peur... courage a toi...

    · Il y a environ 6 ans ·
    W

    marielesmots

  • TERRIBLE ! Et pourtant si courant, Ma voisine connue le même enfer, long, lourd et tuant. :o))

    · Il y a environ 6 ans ·
    Photo rv livre

    Hervé Lénervé

  • J'imprime, je déprime, je supprime :)

    · Il y a environ 6 ans ·
    275629861 5656871610996312 6495493694404836520 n

    Mario Pippo

    • Un jour, je te le dis, je n'écrirai plus ce genre de text. C'est une promesse...

      · Il y a environ 6 ans ·
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      lucieangegi

    • Avant l'heure de la messe :)

      · Il y a environ 6 ans ·
      275629861 5656871610996312 6495493694404836520 n

      Mario Pippo

  • Très beau témoignage de force et de courage.
    Nous vivons dans une société qui malheureusement gave la victime puisque le bourreau refuse de reconnaître que c'est lui qui est malade et qui doit se soigner.

    · Il y a environ 6 ans ·
    40405 (2)

    Lady Etaine Eire

    • Un bourreau bourré, ça vous prend la tête au lieu de la couper :)

      · Il y a environ 6 ans ·
      275629861 5656871610996312 6495493694404836520 n

      Mario Pippo

    • Merci pour ton message... Je pense que la société n'est pas prête à accepter qu'il y a des bourreaux. C'est pour sa qu'elle a tendence a décrédibiliser ses victimes. C'est plus facile d'envisager qu'il n'y a pas de crime plutot que d'accepter que nous pouvons parfois échouer à les éviter...

      · Il y a environ 6 ans ·
      Default user

      lucieangegi

    • Yes :)

      · Il y a environ 6 ans ·
      275629861 5656871610996312 6495493694404836520 n

      Mario Pippo

    • Lucie prendre la plume pour les décrire est peut-être la solution afin d'informer les gens.

      · Il y a environ 6 ans ·
      40405 (2)

      Lady Etaine Eire

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