J'avais un titre, mais il était trop long

Bon, je ne l'aimais pas Elquabache, déjà pour son nom à coucher dehors, impossible à écrire. Non ! On m'aurait dit Marchè, un nom bien de chez nous, facile à écrire, est mort, là, oui ! D'accord, ça m'aurait fait. Enfin, je ne sais pas pourquoi, je vous raconte tout ça, car ce n'est pas le sujet du jour.

Donc, aujourd'hui, c'est :

« Mon épouse était parti une semaine, je n'ai rien foutu à la maison et elle rentre aujourd'hui, juste le jour où Ellkkabacht est mort, c'est un signe ! »

C'est long pour un titre. Je vais raccourcir. Attendez ! J'entends un bruit dans la serrure, c'est elle ! Enfin, elle a une clé.

- Bonjour ma chérie, as-tu fait un bon voyage ? Bla, bla, bla... on passe. Tu as vu ? Je n'ai pas ménagé ma peine dans le jardin.

- Je ne vois pas de différence ?

- Justement ! Si je n'avais pas tondu, coupé, élagué, éradiqué, tu aurais une forêt vierge inextricable devant toi, avec des singes hurleurs partout. Il faut voir à la vitesse que ça pousse en une semaine, par cette saison. C'est la faute à Elkabratc.

- Et la vaisselle qui traîne dans l'évier, c'est la faute à qui?

- Le même, c'est son jour. J'avoue qu'au moment où je trouvais un peu de temps pour la faire, ta sœur a appelé.

Ca, ça marche à tout les coups pour détourner l'attention. Comment aurai-je pu savoir que ma femme n'avait pas de sœur ?

- Mais tu perds perd la boule, mon vieux débris !

Oui, entre-nous, on a des petits mots gentils de couple.

- Ecoute ma vieille bique, je n'ai pas bien entendu, mais elle avait la même voix que ta sœur.

Finalement. Elle avait raison, j'ai complètement perdu la boule. Tout ça à cause de la mort d'Elchabbach. Finalement cela me faisait plus que ce que je pensais, la mort d'Elbakach.