Je t'ai vue sur la plage...

hermanoide

                                                         (écrit à deux mains)

Et mon cœur, je le sens palpiter

Comme une bête chaude.

Mon regard file au delà de l'horizon

Rattrape le soleil dans sa course

Je m'élève

Je plane au dessus des flots

La brise du large me porte toujours plus haut

Je suis le cerf volant impérial et miraculeux

Que plus rien n'arrête dans le tourbillon

Qui emporte mes fantasmes et mes doutes

Jusqu'au cœur de l'astre fanatique

Et brillant

Qui éclabousse de gerbes d'or

Mes pensées toutes faites

Si longtemps ressassées

Je danse en cocktail multicolore

Sur mes amours incertaines

Et puis m'autorise un plongeon

Un piqué

Une chute, une folie,

Une glissade verticale

Une course avec la pesanteur

Un sifflement de l'air

Dans mes vastes oreilles de cerf volant

Tandis que je me précipite vers la terre

Ou la mer, allez savoir

Où se brisera mon squelette

D'air et de balsa

Si au dernier moment je ne peux pas

Renverser ma course.

Mais non, je n'y arrive pas.

Je connais trop cette sensation

Partir en piqué vers le sable

Et au dernier moment

Me redresser dans un grand virage

Repartir vers le ciel.

  • Vertige, culbute, piqué, redressé...tout y est...
    le vent dans les voiles...c'est bon.

    · Il y a presque 12 ans ·
    D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

    lyselotte

  • Icare ne chute pas complètement et le cerf volant continue ses tourbillons qui enchantent les regards vers le ciel.
    Déformation, à la place du cerf volant je mets un skieur. La comparaison a aussi ses limites.... Il me parle ton texte...

    · Il y a presque 12 ans ·
    120x140 image01 droides 92

    bleuterre

  • c'est signe que l'on reste vivant cette douce folie qui nous étreint parfois

    · Il y a presque 12 ans ·
    Tyt

    reverrance

Signaler ce texte