Jour de printemps à Paris

Choupette

   Nous avions décidé de jouer les vrais banlieusards, et, main dans la main, on allait à la gare. La journée débutait, ensoleillée, fraîche, mais belle. J’avais mit pour l’occasion une petite robe fleurie, vaporeuse, juste un gilet posé sur mes épaules. Il n’avait pas prit de veste.

   Dans le train, déjà nous rions, de tout, de rien.  Gare st Lazare, le monde se pressait, tous couraient vers le métro. Champs Elysées…La joie au cœur…De temps en temps, il me prenait par la taille, me serrait contre lui…Au milieu du passage piéton, entre les voitures, soudain, il m’embrassait goulûment, à pleine bouche. Mon cœur battait, mon corps frissonnait. Mais très vite, les klaxons nous faisait courir de l’autre côté de la rue.

   Après les visites, notre halte déjeuner, petit bistro dans une des rues adjacentes.  Face à face, nous dégustions notre salade, les yeux dans les yeux. Son pied venait frotter ma jambe, sous la table…Au dessert, il passa sa langue sur ses lèvres…suggérant un intermède… » Ah, non ! Pas encore dans les toilettes !!! »

Toute l’après midi, dans notre ballade, nous nous sommes excités mutuellement sans jamais trouver un endroit propice à un câlin plus…poussé. Une main sur ses fesses, sa main entre mes cuisses, sur un banc public…Tout était sujet à des caresses furtives…contrôlées. Quand nous regagnons la gare, le ciel s’assombrit. Ce ne fut pas le train à étage que nous avions prit à l’aller, mais le vieux train de banlieue, genre tortillard avec ses banquettes en simili cuir.

   Dans un wagon presque désert, assis face à face, me vint une idée… J’allais aux toilettes, retirer ma culotte…Je revins l’air de rien, m’assois à nouveau en face de lui et écarte légèrement mes cuisses. Ma robe ne doit plus rien cacher de mon intimité, et à sa réaction, je vois en effet, qu’il ne rate rien du spectacle. Je l’excitais juste par la vue, sans rien faire, sans bouger…Le trajet nous paru long. En descendant du train, l’orage grondait.

Il me prit par la main : » tu m’a mit dans un état…sens… » Et il me met la main sur son pantalon, déformé par une bosse…explicite. Nous marchions côte à côte quand la pluie commença à tomber…Très fort. Nous avons couru jusqu’à un grand bâtiment. Nous sommes arrivées trempés sous une porte cochère, dans un renfoncement. Ma robe me collait à la peau, et, sans culotte on devinait…Les cheveux dégoulinant, il m’attrape, glisse sa main sous ma robe…

  » Tu joues la provocatrice, la coquine…Tu m’as trop excité, je ne tiens plus… » Je proteste, le lieu ne me parait pas très sûr… Je crois que tout le monde peut nous voir. Mais il n’en démord pas. Il me veut, là, tout de suite…Ses doigts sont déjà  sur mon sexe. Plaquée contre le mur, je ne peux pas résister, et, de toute façon, tout cela m’excite et je ne demande plus qu’à lui donner ce qu’il désire. Il défait son jeans, sort son sexe dur et gonflé, cherche un passage entre mes lèvres intimes, soulève un peu une de mes jambe que je mets dans son dos…

Il se colle contre moi, entre en moi, me prend presque brutalement… Mes vêtements mouillés, l’excitation, la peur d’être vus, augmentent mon désir de lui…Je le sens en moi, aller et venir. Il m’embrasse dans le cou, ses mains remontent sur mes seins qu’il caresse fermement…toutes ses pressions m’excite davantage et je suis prête à jouir…J’entends soudain des pas…quelqu’un qui court…Je retiens ma respiration, il rabat ma robe…un homme passe, si vite, qu’il ne nous voit pas.

    Reprenant ses assauts, il fit éclater mon plaisir, décuplé par l’incident… Je recueille le sien presque au  même moment.

Nous rentrons  lentement sous la pluie…

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