J't quitte

Ma poupée,

Ne pleure pas voyons ton joli minois peinturluré, s'en verrait souillé.

Ce n'est pas face à moi qu'il te faut implorer, les souvenirs de ta chasteté envolée.

J'ai voulu cueillir la fleur de ta virginité, et savourer à long trait les sucs de son calice.

Ainsi je m'abreuvais une dernière fois de tes mortels voluptés, quittant sans regret tes incessants caprices.

Tel un frelon ivre d'avoir fauté mon dard s'est planté,

Exquise réminiscence d'une nuit de pêchée.

Alors, cesse de geindre dorénavant n'espère plus de moi mille sueurs,

j'en ai fini de mon dur labeur.

Tes jacassements de chiennes en chaleurs,

Ne seront plus le fruit de mes erreurs.

Ne joue pas les femmes effarouchées,

Ne t'étonnes pas que je puisse ainsi te jeter.