Judas drones
dimir-na
Colchiques dans les prés,
Voilà que fane une nouvelle fois la paix,
Le ciel déjà zébré,
Devient savane de Judas,
De surfaces encéphalogrammes plats,
De pilotes restés au sol,
Le manche coincé,
Entre PQ et Q.G.
Leurs libellules,
Leurre de vos ombres souhaitées,
Au siècle naissant,
Rajoutent aux iris, les facultés des écrans plats,
Faire voyager au-dessus de vos intimités,
Des biles de foies,
Jamais sereines.
Colchiques dans les prés,
Fanée est bien la paix,
Les couvertures de la nature,
Brodées de trop de planes,
Aux sorts des vils,
Préfèrent sa première nappe,
Celle restée préhistorique,
Aux tâches, le mystère à s'y méprendre,
Restée aux ailes des anges, invisibles caricatures,
D'un Q.G sans PQ, à l'origine.
A vos tiges, la chlorophylle,
Aux veines de votre édifice,
Soyeux, tissé d'ambre,
De volatiles venins papillonnant,
La moisson des lumières de l'au-delà,
Encisalée de corruption,
Effraie le pont arc-en ciel,
Cette unique palette,
Avertie des méandres,
Décloisonnant les étoiles,
Asphyxiées d'oxygène.
Demeure , aux prismes de mes songes,
Une rêverie, où le maître de ce paradis,
Humble, jusqu'à éponger ses propres cauchemars,
Aimerait nous voir planer,
Sur une feuille destinée à sa conscience, en vols planés.
Colchiques dans les prés,
Le lointain n'est jamais loin,
Le passé, c'est de la terre,
Le futur, un paradis,
La paix flétrit de ne point être arrosée,
De présent bienveillant.
A qui demande où est le temps,
Le temps répond :
" Je n'ai qu 'une seule croyance ,
Vivre une éternité,
Où sombrent vos voluptés ".
Léger comme l'oxygène,
Vous m'avez trouvé favorable,
Découpé en quatre saisons,
Vous m'avez admis acceptable,
M'initier à vos cauchemars,
M'a rendu perméable.
Colchiques dans le lointain,
Le parfum de la liberté s'efface,
Des âmes sans aura,
Exploitent le silence,
Ma source, mon big-bang,
Les exposent à plus aucune reconnaissance,
Les lumières d'où qu'elles viennent,
Au QG de la magnificence,
Suppriment les étincelles des endormis,
Des réveillés en gourmandise d'inutilités.
Colchiques dans le présent,
Comment renaître auprès de ses racines,
La fontaine de jouvence,
Au toit des cieux,
S'est alourdie,
D'un paramètre insoupçonnable.
Voyons, si colchique a sa robe,
Bousculée par tristes vents,
A l'ombre d'une quelconque étincelle d'intelligence,
Pourra nous faire entonner,
Son classique refrain,
La paix dans les prés,
Est la seule fleur,
Qui n'a jamais réussi,
A y planter, ses fibules.
Colchiques dans les prés,
Fleurissent au détriment de la paix,
De nouveaux anges, ces drones endiablés.
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Je me sens ciblé..........................................
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Waouh ! observé !
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En ville, je ne me sens pas vil...................
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Colchiques dans les prés,
Je vous invite à un karaoké .....................
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Colchiques dans les prés,
Fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés
Les drones sont la fin de la paix.
Tendresse, Dimir-na.
Parfum d antan inocent flirtant avec un monde robotisé j adore !
· Il y a plus de 10 ans ·lafeeclochette743887
poser de la poésie champêtre tout en restant dans l'acier monstre qui nous épient, j'ai lu non sans plaisir avec sourire, ce passage d'horreur absorbé par la beauté des mots choisie ! Bravo !
· Il y a plus de 10 ans ·Jean François Joubert
Un monde magnifiquement poétique, une vision originale laissant place à la prédominance de la nature, plutôt qu'aux appareils qui nous épient en permanence, bravo !!!
· Il y a plus de 10 ans ·marielesmots