La ballerine des lumières

James Px.

C'est seulement en mûrissant
Que j'ai appris à aimer
Me lier à l'écriture
Très souvent
Elle m'exalte plus que la parole

Au belvédère
D'un hiver en pente douce
Je ne savais plus
De qui j'étais la capture
Au pied du sacré cœur
Ce printemps
Dans ce coin agréable de la colline
Je sais de qui je suis l'amour

Désormais
Je goûte à nouveau
À l'onctuosité de la nourriture
D'un ciel plein de corbeaux
Je ne perçois plus que le bonheur
S'échapper du port des cerisiers

Seul
Au milieu de ses fleurs
Éclosent et brillantes
Je ne serai pas 
Celui qui abandonne
Par crainte ou par excès de confiance

Émerveillé
J'aimerais remercier ce soir
La ballerine des lumières
Qu'elle me donne encore 
Un peu de place
Pour ne pas regarder la pendule 
Qu'elle m'incarne encore 
À l'amour qui m'anime 
Les couleurs de l'existence
Et comble ses fossés 

C'est toujours un moment privilégié
Lorsque j'éteins la lumière


*

Texte sous Copyright numéro 00048772-1

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