La belle et le poteau laid
suzan-comfort
La belle et le poteau laid.
Une jeune bergère, pucelle éprise de boue,
Aux confins délaissés, se rasait dans son trou.
Aspirant aux vies dures, elle aimait la vallée,
Rêvant de la grosse ferme d’un homme pour l’habiter.
Un fermier bien monté, plutôt bouc et mi-cerf,
Une mère pour dédain, lui enfant solitaire,
En risée des copains cassant le poteau laid,
Eructait à dessein, qu’un jour, il les aurait !
La belle, privée de père, comme vaincue, pleine d’épines,
Lui, tel l’amer, l’avide, toujours aux orphelines.
A trop s’emboucaner, il subodorait fuir.
Elle, lasse de transhumer, le laissait pressentir.
Si bien qu’un beau matin, aux faveurs des bourgeons,
Quand le dard sent l’essaim et qu’on se dit bourdon.
Vint le laid en amont et la belle en aval,
Et là, juste au milieu, ce fut le festival !
Moralité : quand, à la rosée, certains consentent,
Et qu’au petit dèj’, acculés, l’envie vous tente,
Femmes, laissez-vous donc combler, et le cervidé
A jamais, comme le laid, n’osera se sauver.
A force de chauffer, le laid a fini par monter
· Il y a presque 14 ans ·Chris Toffans
Mille merci, Mêo et Ly !
· Il y a presque 14 ans ·suzan-comfort
J'espère que ton commentaire va me porter bonheur, Lapoisse.
· Il y a presque 14 ans ·Merci
suzan-comfort
Super tous tes textes. Des textes qui font réfléchir et un style qui me rappelle quelqu'un que j'aime beaucoup! :)
· Il y a presque 14 ans ·lapoisse
;-D
· Il y a presque 14 ans ·meo
merci beaucul.
· Il y a presque 14 ans ·suzan-comfort
J'attends la fable de femme fontaine, j'adore.
· Il y a presque 14 ans ·yl5