La mer

La mer, belle turquoise aux ondes qui se troublent,
Dis-moi que je guéris quand je plonge à ton lit,
Sur tes vagues dorées qui penchent puis redoublent,
Je vois ta profondeur aux reflets dans la nuit,

Toi qui reste gravée au fond de ma mémoire,
Si j'écris c'est pour toi et pour toi seulement,
En inventant des mots pour former une histoire
Qui parle de nous deux, presque inlassablement,

Quand j'épelle ton nom aux lèvres de mes proches,
J'entends le doux refrain que chante une diva,
Toi qui viens caresser les sables et les roches
Des plages isolées où personne ne va,

Chaque fois que je vais t'embrasser de ma plume,
Je puise en toi la source aux couleurs des extraits,
Ne chérissant pas mieux tes perles de l'écume
Dans le miroir paisible où se lient nos secrets,

Bien plus que l'univers, la mer, comme une femme
Me donne de l'espoir, tu m'offres tant d'éveil !
Bien plus que quelques vers pour que l'on te déclame
Sur la rive déserte où danse le soleil.

Loic Stenk
Le 17 février 2017