La nuit de l'horreur !

makaria

Cette année, ce sera le meilleur Halloween de ma vie, je le sens. Tout est déjà près pour la fête de ce soir. J'ai mis mon déguisement de vampire, et je dois avouer que c'est assez réussis. Le maquillage est parfait a quelques choses prés, on y croirais presque. Mes amies doivent être arrivé, je m'approche de la fenêtre et jète un regard en contrebas. Je vois leur voiture garé devant le perron. Je prend ma veste et l'enfile prestement. Je me rue dans les escalier et ouvre la porte en trombe. Élodie, ma meilleure amie fait un sursaut.

« Tu m'a fait peur ! Dit-elle

- C'est Halloween, si tu n'a pas peur ce soir, ça ne sert a rien » répondis-je. »

Nous montons dans la voiture et nous dirigeons vers le lieu de la fête « spécial Halloween » a laquelle nous avons été gentiment invité par Trévor.

La maison où a lieu la fête ressemble a s'y méprendre a celle d'un film bien connu, Amytiville de mémoire. Pour ce jour la c'est parfaitement adapté. J'avance avec mes amies vers la porte d'entrée. Je m'apprête a tourner la poignée lorsque soudain la porte s'ouvre et un jeune homme apparait derrière. Il est déguisé en vampire et je dois avouer que son déguisement est plus réussi que le miens. Ses yeux luisent d'une lueur surnaturelle, je me demande quelle sorte de lentilles peuvent créer de tels reflets. Il a aussi une paire de crocs plus vrai que nature et sa peau est d'une blancheur cadavérique. J'ai l'impression que son maquillage est de meilleure qualité que le mien.

« Bienvenue mesdemoiselles, entrez je vous prie ! » Dit il pour nous accueillir

Nous entrons et je regarde la pièce du sol au plafond. L'entré donne sur un grand salon qui a été investit par un nombre conséquent d'invité. Tous portent un déguisement, plus ou moins bien réussis. La pièce est décorée pour la circonstance, toile d'araignée, sang sur les murs, lumière des bougies qui donnais une ambiance inquiétante.

Je me faufile vers le stand des boissons, et remarque Trévor. Il est de dos mais je le reconnaitrais entre mille. Je m'approche de lui et lui tapote l'épaule, je souhaite le remercier de son invitation. Je fais un sursaut lorsque je vois son visage. Il s'est déguisé en zombie et son maquillage est tellement réussi que j'y aurai cru si je ne le connaissais pas. Quand il me regarda, je sentis un malaise m'envahir, comme si je me trouvais a l'intérieur d'un film d'horreur. Je le remercie rapidement et prends une coupe de... je ne sais pas trop ce que c'est, on dirais un mélange de jus de fruit et d'alcool, enfin c'est buvable. Je l'avale d'un trait et je me rapproche des invités qui sont déjà en train de danser au centre de la pièce. Je commence a me déhancher au rythme de la musique. Tout a coup, le jeune garçon qui nous avait ouvert, s'approche de moi. Je lui fait un sourire. Il me regarde, et je vois dans ses yeux luisant quelque chose de bizarre, il me regarde, comme si... non, comme s'il voulais me dévorer. Il s'approche de moi, beaucoup plus prés, un peu trop a mon goût et commence a me respirer comme si j'étais un animal ou je ne sais quoi. Je me recule vivement mais il attrape mes poignets et serre avec une force étonnante. Je vois ses yeux changer, comme se réduire en deux fentes. Je sens une terreur indescriptible m'envahir, je voudrais fuir mais mon corps refuse de m'obéir. Je suis comme paralysé. Il part et commence a emprunter l'escalier, je ne sais pas pourquoi mais je le suis, je sens la nausée monté en moi. Je ne comprends pas pourquoi je le suis docilement alors que je ne le veux pas. C'est comme si mon corps ne m'obéissait plus, comme si je lui obéissais contre ma volonté. Une fois a l'étage, il ouvre la porte d'une pièce et je m'avance. Il s'agit d'une chambre, je rentre dans la pièce sombre a ma suite et il claque la porte si fort que je sursaute de surprise. Que va t'il se passer? Pourquoi ne puis-je pas fuir? Il s'avance doucement de moi, plus il se rapproche plus je sens la peur augmenter en moi. J'ai mal au ventre et ma nausée est tellement forte a ce moment la, je ne peux pas bouger, je suis comme paralysé. Il s'approche plus près, et me regarde dans les yeux. Je me met a trembler. Il attrape violemment mes cheveux, et bascule ma tête en arrière. Je me mets a crier, du moins j'essaie mais aucun son ne sort de ma bouche. Je sens son souffle sur mon cou et soudain, j'ai l'impression qu'il m'enfonce deux aiguilles dans la carotide. J'ai une sensation de chaleur, puis je commence a sentir mon sang couler. Je comprends qu'il est en train de me mordre. Je lutte pour rester éveillé, pour ne pas tenir compte de la douleur mais rien n'y fait, je finis par perdre connaissance.

Je me réveille avec un mal de tête atroce. Je me lève et essaie de me rappeler ce qu'il s'est passé. Je m'assois le temps de reprendre mes esprits. Mais lorsque je regarde autour de moi, je ne vois que des cadavres. Je me mets a hurler, hurler aussi fort que je le peux. Il y a du sang partout autour des cadavres. Peu certes, mais c'est suffisant pour me donné la chair de poule. J'essaie de me lever, et dans la panique je me mets a courir. J'emprunte l'escalier et m'entrave sur le cadavre de ma meilleure amie, Élodie. Je ne peux m'empêcher de vomir a la vue de son corps déchiqueté, ses viscères sont apparent, enfin pour ceux qu'il en reste. Elle a encore les yeux ouverts. Je cours sans réfléchir pour sortir de cette battisse maudite. J'espère me réveillé de ce cauchemar. Mais lorsque je me retrouve dans la rue, le spectacle qui s'offre a moi n'est guère plus réjouissant. Les rues sont jonchés de cadavres des étudiants présents a la fête hier soir. La majorité des voitures sont brulés, les maisons alentours sont a moitié saccagées quant elles ne sont pas simplement carbonisées. Mais je vais me réveillé de ce cauchemar, ce n'est pas possible! Je cours, il faut que je rejoigne ma maison. Je cours a en perdre haleine jusqu'à arrivé devant la maison de mes parents. Mais la, je suis atterré de voir ma maison dans un état lamentable, la majorité de la demeure a été saccagé. Des larmes roulent sur mes joues, je me sens seule, je suis terrorisé, j'ai envie de sortir de cet affreux cauchemar. Je m'approche de l'entrée de la maison et me met a crier pour appeler mes parents. Je me mets a crier, ma mere est crucifié au mur. Je hurle, ne sachant que faire, je me rue sur elle pour la détacher. Lorsque je m'approche plus près, je vois seulement sur le mur écris en lettre de sang « Bienvenue parmi nous Athénaïs ».

Je me mets a hurler et cours dans la rue, sans savoir ou je vais, sans savoir si je cours ou non un danger. Je fini par m'arrêter près d'un lac ou je jouais lorsque j'étais enfant. Je m'allonge dans l'herbe et pleure, jusqu'à m'endormir d'épuisement.

Lorsque je suis réveillé par la pluie, je regarde a nouveau autour de moi, espérant que l'horreur dont j'avais rêvé n'existe pas. Mais je me remet a pleurer lorsque je vois que tout est toujours saccagé, partout, toute la ville est massacré. Je me lève péniblement et me dirige vers le centre ville. J'espère trouver la bas, un peu de réconfort ou tout du moins des gens encore vivant.

Sur mon chemin, je sens la tête qui me tourne, j'ai faim. Je n'y avais pas penser vu l'horreur de la situation mais j'ai besoin de manger. La une sensation que je n'avais jamais ressentit me parcourt. Je sais que non loin de moi, il y a un être humain en vie. Comment je sais çela, aucune idée mais je le sais. Sur ma droite a quelques pas, je le sens. Je m'approche du bâtiment qui borde la rue et pousse la porte. C'est une mère et son enfant. L'enfant est blotti contre cette dernière et sanglote dans ses bras. Je ressens l'envie de les respirer, de les... non ce n'est pas possible, je ne peux pas manger des êtres humains. Au moment ou je pense cela, j'entends une voix derrière moi.

« Nourrit toi Athenaïs, tu as besoin de force pour rejoindre les rangs ».

Je me retourne instantanément, et la je le vois devant moi, l'homme qui m'a attiré dans la chambre et qui m'a mordu. J'ai envie de lui sauter a la gorge, de lui hurler dessus, voire même de le tuer. Mais quelque chose me dit de rester tranquille. Je le dois.

Je le regarde et le défie de faire quoi que ce soit. Sans que je m'aperçoive de rien il a déjà la femme entre ses bras et est en train de la vider de son sang. Je peut voir le liquide rouge couler légèrement sur sa peau. A ce moment, je ne compris pas ce qui se passe. Je désire plus que tout y gouter. Je m'approche lentement du vampire et de sa victime. Je regarde avec insistance le liquide vermeil couler et plus je me rapproche plus j'ai envie de le gouter. Ça deviens, un véritable désir. Je regarde le vampire qui relève la tête. Il m'invite a gouté a la jeune femme qui a déjà perdu connaissance. J'observe son visage, et il me prend une envie irrépressible de l'embrasser, je sais que le sang de la victime qui colore le bas de son visage n'y est pas pour rien. Je m'approche et plante violemment mes crocs tout neuf dans la carotide de la jeune femme. Le sang coule dans ma gorge et une sensation d'apaisement et de plénitude m'envahis. Je me sens tellement bien ,je n'aie qu'une envie que son sang coule dans ma gorge pour l'éternité.

« ca suffit, Athenaïs, elle est morte » me dit le vampire.

Je refuse de la lâcher, j'ai envie de continuer encore, je me sens tellement bien.

Il me tire violemment et laisse le cadavre de la jeune femme tomber a terre. Je pousse un grognement de frustration. Je le regarde avec fureur. Il fait un sourire et me tend sa main.

Je la prends et le suis. Il m'amène sur une colline qui domine la ville de mon enfance. Un château ancien est construit sur cette butte, il date du moyen age si je me souviens bien. Nous entrons et la je crois que je n'aie jamais vu de ma vie un tel spectacle, des rangs entiers de créatures étranges sont aligné dans la grande salle.

Il y a des vampires, bien sur mais aussi des zombies, des elfes sombres, des démons, enfin je pense qu'ils en sont mais je ne peux pas l'affirmé. Je me demande ou je suis, mais je ne ressens plus la peur, ni la nausée qui m'avais envahis a la soirée ou lors de mon réveil.

Le vampire qui était avec moi me fait monté sur une estrade. Je regarde la foule, et je me dis qu'il dois bien y avoir 10 000 créatures. Le vampire a coté de moi prends la parole

« Je vous présente Athenaïs, votre nouvelle Reine! »

Des acclamations se lèves et l'homme les fait taire d'un geste de la main. Il poursuit : « Grâce a elle, cette ville sera bientôt a nous ! »

Les acclamations reprenne de plus belle, je les regardent, et étonnamment je ne ressent aucune émotion. C'est comme si cette place m'avais toujours été promise et que je la gagnai enfin.

Un Gobelin s'approche de nous, il est petit et sent relativement mauvais, il traine derrière lui, un enfant. Un enfant qu'il me semble connaître, il ressemble étrangement au fils de mes voisins. Non, c'est le fils de mes voisins! Contrairement a ce que je m'attendais a faire, je ne crie pas, ne pleure pas, je regarde juste l'enfant se débattre et crier. Le gobelins pris la parole « Accepter mon offrande ma Reine ». Je le regarde, il s'incline en signe d'obéissance. Je prends l'enfant et le regarde dans les yeux. Je lis la peur dans ses yeux. Ses larmes coulent encore sur ses joues, je me surprends a les lécher. Je le regarde une dernière fois. J'approche mes crocs de sa carotide et mort de toutes mes forces. Le sang tapisse les parois de ma bouche puis de mon œsophage. Je ressens a nouveau ce plaisir que j'avais ressentit avec la femme que m'avais donné ce vampire, d'ailleurs je ne sais toujours pas son nom.

 Quand je sentis le dernier sursaut de vie s'éteindre, je ressentit un plaisir indescriptible, comme une satisfaction et un contentement divin. Je savais que c'était ce que je recherchais. Je laisse retomber le cadavre de l'enfant entre mes jambes.

Je regarde de nouveau la foule, et lève les bras et criant « Bientôt ! Cette ville sera a nous! »

La foule se met a hurler et a acclamer mes paroles.

Le vampire a coté de moi me fait un signe pour que je le suive. Nous nous retirons dans une chambre meublé avec goût.

« Ils t'ont parfaitement accepter, tu t'es bien débrouillé, je ne me suis pas trompé sur toi. Me dit-il

- Comment ça?

- Tu es la nouvelles Reine de l'ombre dorénavant et tu deviendra ma femme ! »

Je savais inconsciemment que les choses devait se passer comme ça et je savais que je devais lui obéir, l'ancienne Athénaïs etait morte, j'étais la nouvelle !

J'avais une dernière question a lui posé, je voulais connaître son nom.

« Je m'appelle Lucifer ! »

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