La nuit quand elle dort

maxwellz

                                La nuit quand elle dort

J'ai demandé à ma plume, et bien sûr tu ne le sais pas,

De t'écrire quelques mots, quand tu dormiras. 

Depuis un bon moment, je suis assis sagement à côté de toi, 

Et tu t'agites dans un rêve, où je ne suis probablement pas. 

Quand j’y pense, chaque soir, je n'ai plus vraiment sommeil,

Peut-être que la nuit n'existe plus, quand on dort à côté d'un soleil,

Je te sens encore bouger, j'arrête d'écrire de peur de te réveiller,

J'espère que le bruit de l'encre, s'enlaçant au papier ne t'a pas trop perturbé. 

Il me faudra de longues minutes, avant de cesser de te regarder, 

Et remarquer que l'encre de mon stylo, s'est étalée comme si celui-ci, de joie, avait pleuré. 

Je retourne enfin à mes mots, qui ne sont que pour toi, 

Tout en repensant à tout à l'heure, quand tu t'es endormie dans mes bras.

Je t'aime à en être jaloux des draps, 

Qui toute la nuit te couvriront du froid. 

J'envie davantage ton oreiller, 

Lui qui se trouve si proche de tes pensées. 

Dormir est une perte de temps, alors je préfère te contempler,

M’imaginant bêtement, que mon amour est ton temple et,

Je tente de reprendre, mon stylo en main,

En envisageant de t’écrire, le plus beau des poèmes jusqu’à demain,

Il ferait mille et une lignes, et contiendrait des millions de lettres,

On y trouverait la véritable définition, de l’amour d’un être pour un être,

Parfois je me dis que je ne suis vraiment pas net, de crayonner tout cela,

Mais que si ce que j’écris est joli, c’est uniquement parce que cela parle de toi,

Depuis que je suis avec toi, je n’arrête pas de jouer au poète,

Tu es une source d’inspiration, incroyable et la plus chouette,

C’est fou j’ai un visage d’ange, qui m’illumine juste à côté,

Mon stylo s’arrête et ne peut s’empêcher, encore et encore de te regarder,

Je t'aime à en être jaloux des draps, 

Qui toute la nuit te couvriront du froid. 

J'envie davantage ton oreiller, 

Lui qui se trouve si proche de tes pensées.

L’heure de l’horloge qui sonne est en train, doucement de se rapprocher,

J’ai envie de la devancer, pour être le premier contact de ta journée,

De toute façon, je ne l’aime pas ce réveil, chaque matin il t’agresse,

Je suis ton superman, je lui ferais super mal pour éviter ta détresse,

Quand tes yeux feront leur apparition, j’aimerais t’amener le petit-dej’ sur un cheval blanc,

J’effacerais les volets pour t’offrir par magie, un ciel bleu sans le moindre nuage gênant,

J’ouvrirais la fenêtre, que tu sentes le soleil sur ta peau, tout en croquant ton croissant,

Et pour que l’amour que j’ai pour toi, te gagne avec l’aide du vent,

Pour toi, j’irai tuer le temps de temps en temps, tant que tu m’aimes,

Il ne me reste plus que quelques lignes à t’écrire, quelques mots même,

J’aimerais donc finir ce texte, simplement en te disant,

Je t’aime à ne pas en dormir, je t’aime jusqu’au jour suivant,

Je t'aime à en être jaloux des draps, 

Qui toute la nuit te couvriront du froid. 

J'envie davantage ton oreiller, 

Lui qui se trouve si proche de tes pensées.

Je t’aime car notre amour nous éveille,

Depuis que je te connais j’ai le coeur qui se réveille,

J’envie chaque matin pour apercevoir tes yeux,

Dans lesquels j’aime lire notre avenir à deux.

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