LA SOUMISSION DE KARINE Extrait N° 3

Véronique Maitressfemme

                                     Chapitre Deux

                    Rencontre avec Maitresse Véronique

 

L'effet apaisant du massage s'estompe progressivement. Les zébrures du martinet commencent à me bruler cuisses, ventre et seins. Une douleur pénétrante gagne chacun de mes muscles. Tous mes nerfs à vif se tendent à craquer.

Un léger déplacement d'air. Je sens sur ma nuque se poser l'embout métallique de la canne. Surprise par ce contact froid et inquisiteur, je tressaille. La canne suit lentement ma colonne vertébrale jusqu'à s'immiscer entre mes fesses. Ma gorge se noue. Puis elle remonte jusqu'à ma tête et d'un brusque coup enlève mon bandeau.

-« mets-toi à genoux esclave. Ne relève pas la tête sans mon autorisation ! »

Les battements de mon cœur s'accélèrent lorsque je découvre, ravie, à seulement quelques centimètres de moi, deux longues et belles jambes gainées de soie rouge et chaussées de mules de cuir à talons aiguilles assorties aux bas.

« Merci Maitresse d'avoir pensé aux mules. Vous vous êtes souvenue de mon adoration pour les chaussures et les pieds des femmes.

Elles sont précisément comme je les aime : souples, longues, fines et très  pointues. Depuis de nombreuses nuits j'avais rêvé fiévreusement à cet instant là. Moi à vos pieds léchant amoureusement vos chaussures et vos bas. »

Ne pouvant me retenir, je m'incline pour les embrasser, mais un brutal coup de canne sur les cuisses me force à me redresser vivement. Pendant quelques fractions de seconde, j'ai le temps vous apercevoir, majestueuse dans votre fauteuil doré, seulement vêtue d'un bustier de soie noire aux liserés rouge de dentelle, avant qu'un deuxième coup ne s'abatte sur mon épaule pour m'obliger à baisser la tête.

Cette furtive vision finit à rallumer en moi les feux de la passion.

-« Décidément tu es pressée en tout ! N'as tu pas encore compris, que tu dois attendre les ordres ? Penche toi en avant en prenant appuie sur tes mains et redresse bien haut tes reins, je veux t'inspecter. »

Je m'exécute, frémissante, en cambrant au mieux les reins, totalement impudique.

La canne glisse contre ma joue, se faufile sous mon torse jusqu'à ma poitrine et caresse longuement les pointes, déjà dressées, de mes seins meurtris. Tout d'abord, ce contact froid qui avive brusquement la douleur m'arrache de courtes plaintes. Mais très vite cette souffrance se transforme en chaleur qui survolte mes sensations. Ma poitrine gonfle et durcit. Chaque passage de la canne sur mes tétons irrités provoque comme une décharge électrique qui me transperce le ventre jusqu'au clitoris, dressé, décalotté et gorgé de désir. De violents frissons me parcourent l'échine jusqu'au creux des reins.

Mes plaintes se transforment en gémissements.

Alors la canne continue contre mon ventre en feu puis finit sa course entre mes jambes, en lent va et vient. La douce sensation du contact du bois vernis, et maintenant chaud, inonde rapidement ma vulve lisse, fraichement épilée.

Sans vergogne, concentrée sur mon plaisir, je me frotte contre le bois comme une allumette réticente que je voudrais enflammer.

-« Tu mouilles comme une fontaine petite cochonne ! Regarde ! Ma canne est trempée. Lèche vite ça, dévergondée ! »

Les yeux baissés, je lape consciencieusement le bois nappée de mouille qu'elle me tend.

-« Tourne toi chienne en chaleur ! Montre-moi donc ton petit cul vierge»

Sans hésitation, je m'exhibe, soulevant bien haut les fesses, jambes bien écartées, sexe trempé et grand ouvert.

Cette fois c'est le bout effilé d'une mule qui poursuit l'intrusion

La chaussure frotte mes petites lèvres trempées, puis, bien humectée, s'enfonce au ralenti dans ma chatte. Je sens mon sexe se dilater, se distendre jusqu'à être rempli entièrement, profondément.

Tête baissée je vois le cuir rouge entrer et sortir de mon ventre brulant.

Quel sentiment exquis de plénitude !

Je me sens chienne. Heureuse d'être prise aussi crument. Sans autre exigence que d'être comblée. Vite et maintenant !

Mes hanches déchainées accompagnent avec vigueur le mouvement, de plus en plus rapide.

Mes poumons se vident pendant une longue apnée. Puis j'halète bruyamment. Mon cerveau disjoncte. Je ne suis plus qu'un sexe avide d'être rassasié.

Entre deux bouffées d'oxygène trop vite avalées, je parviens faiblement à supplier

-« s'il vous plait Maitresse ! Donnez-moi l'autorisation de jouir ! »

-«  Retiens-toi trainée ! Je ne fais que commencer avec toi. La soirée va être longue »

Immédiatement la pénétration se fait plus ferme, plus rapide et plus profonde.

J'essaie désespérément d'endiguer le flot de lave incandescente qui coule dans mon ventre.

En vain.

Au bord de l'irruption je marmonne une dernière supplication.

-«ohhhhhhh ! Maitresse !...veux jouir ! »

Aucune réponse.

Mais autant essayer d'arrêter dix chevaux au galop.

Mon ventre se met en boule. Mes muscles intimes se contractent sur la mule de cuir qui me pistonne follement. Ma respiration s'arrête dans une profonde aspiration. Une seconde encore j'essaie de reprendre mon contrôle.

Evidemment l'inéluctable se produit.

Toute la tension cumulée explose brusquement.

Lorsque le talon aiguille de la deuxième chaussure entre profondément entre mes reins, je me laisse emporter par un torrent de jouissance.

 

 

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La punition n'a pas tardée. Une « collier d'or », superbe et grande femme noire, escortée de quatre « colliers blanc », m'empoignent et me transportent, résignée, dans un coin sombre du salon.

-« Donnez à cette petite jouisseuse, une bonne leçon d'équitation »

Elles me déposent devant un étrange canapé de cuir noir. Il se compose en fait de deux banquettes accolées dossier contre dossier, sur l'extrémité desquels une selle de cheval a été solidement fixée.

Avant que les assistantes ne m'y installent, Maitresse Véronique glisse sa canne dans un trou située à l'arrière de l'assise.

La pointe de métal est rapidement fixée au sol par une sorte de mâchoire d'étau. Bien verticale, son pommeau affleure le cuir, à l'exacte position de mon sexe.

A peine remise des langueurs de mon orgasme, je commence à appréhender la gravité de la situation.

Pieds liés aux courts étriers et mains menottées à l'autre bout des dossiers, bâillonnée, je me retrouve chevauchant couchée, genoux repliés jusqu'au ventre, cet étrange attelage dans la position d'un jockey du Grand Prix de L'Arc de Triomphe, fesses bien exposées, débordant largement de la courte selle. Totalement impuissante.

La Collier d'or, tourne alors autour de moi en agitant dans l'air une longue cravache. Sa démarche est lente et chaloupée comme celle d'une panthère. Le rouge de sa guêpière et l'or de ses anneaux mammaires contrastent avec l'ébène de sa peau luisante. Son magnifique visage, finement maquillée, affiche un sourire cruel.

-« Aissatou ! Dresse-moi cette chienne ! »

Aussitôt dit, mon bourreau actionne une commande.

Je sursaute lorsque la selle commence un lent mouvement de bascule vers l'arrière. J'essaie désespérément de me retenir en tirant de toutes mes forces sur mes menottes qui me blessent les poignets.

Peine perdue !

Vite épuisée par le poids de mon corps, je finis par abandonner toute résistance.

Le pommeau de la canne vient butée contre ma chatte encore baveuse, puis inexorablement, s'enfonce, millimètre par millimètre, dans mes parois glissantes.

Un léger déclic du mécanisme, et la selle remonte d'un seul coup en me propulsant en avant, puis sans relâche reprend sa lente descente. A chaque va et vient la pénétration se fait plus rapide et plus profonde.

Maitresse Véronique vient s'assoir devant moi. Des deux mains elle me maintient la tête relevée. Elle approche son visage du mien et plante ses yeux dans les miens. L'odeur de son parfum envahit mes poumons. Je sens son souffle chaud contre ma joue. Sa beauté me bouleverse.

Pendant ce temps, les « colliers blanc » ne restent pas inactives.

Pressées contre moi elles exercent avec entrain leur rôle de tentatrices. Leurs mains et leur bouche me prodiguent mille caresses savantes, s'attardant longuement sur les pointes fragiles de mes seins et le sillon des mes fesses.

Inlassablement l'infernal piston continue sa course avec la régularité d'un métronome.

Mon sang bouillonne dans mes veines. Ma peau toute entière est érogène

A ce rythme, je sais que je ne vais pas tarder défaillir.

A peine ai-je pu, par un effort démesuré, endiguer le premier assaut du plaisir que déjà, du fond de mon ventre, déferle une nouvelle vague.

Je lutte désespérément. Mon visage se crispe. Je chavire.

Un simple mouvement de tête suffit à prévenir Aissatou.

La cravache s'abat sur mes fesses creusant un profond sillon violet. Le feu de la blessure fusionne avec celui de mon orgasme, décuplant d'autant l'intensité de la jouissance. Comme sur une plage, une nuit de tempête des vagues de plaisir déferlent en moi, encore et encore, au rythme des coups. Je hurle mon bonheur sous mon bâillon. Avant de m'écrouler, pantelante, dans les profondeurs de l'inconscience, je sens la douce langue de ma Maitresse, laper sur mes joues mes larmes salées.

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J'ordonne alors aux assistantes de te transporter dans ma chambre attenante et de te coucher sur mon lit.

Je suis encore profondément troublée par la scène qui vient de se dérouler. La vision de ton visage tordu par la douleur et la jouissance, la sourde plainte de tes gémissements ont largement rassasié ma cruauté de lionne affamée.

Longtemps je reste là, immobile, à te regarder si belle et si fragile, étendue sur le ventre sur mes draps de satin noir. Mes instincts sauvages satisfaits, je suis maintenant emportée par une immense compassion, une envie de tendresse. Le féroce félin prédateur se transforme en douce chatte câline qui veut ronronner.

Je m'allonge prés de toi et lèche avec une infinie douceur chaque boursouflure laissée par la cravache.

Je te sens frémir.

Je te prends alors dans mes bras. Mes lèvres se posent sur ta bouche. Ma langue va chercher la tienne et s'enroule à elle comme une liane. Nos salives se mêlent.

Comme dans les contes de fée, ce baiser te ramène à la vie.

Mes seins contre les tiens perçoivent la chamade de ton cœur qui bat un peu plus fort, un peu plus vite comme pour rythmer une folle sarabande.

Tes paupières se soulèvent et je crois lire dans ton regard une nouvelle anxiété.

Je murmure à ton oreille.

-« Ne crains rien. Je t'accorde une récréation. Tu ne risques aucune punition. Laisse-toi aller »

Nos bouchent se joignent à nouveau. Nos langues se font plus vives et ton souffle s'accélère.

Quelle douceur !

Quel contraste pour toi, après les événements de la soirée !

Mon genou gainé se glisse entre tes cuisses et frotte délicatement ton sexe. Le contact de la soie de mon bas sur ta vulve rasée t'électrise et te fait longuement frissonner. Amoureusement tu te loves contre moi.

Avec une infinie délicatesse ma bouche gobent tes seins et ma langue s'attarde sur leurs brunes aréoles. Tes tétons durcissent et se cabrent comme des chevaux affolés.

Je sens ton désir renaitre.

Enfin tes mains se posent sur moi.

Longtemps nous restons enlacées, à nous caresser et à explorer tendrement chaque partie de notre peau.

Nos corps s'entremêlent dans d'infinies variations.

Tête bèche, nos jambes sont étroitement imbriquées. Nos chattes trempées se frottent l'une à l'autre, mêlant avec délices nos moites tiédeurs. Ta bouche gourmande tête goulument mon pied. La douceur de ta langue à travers la soie gorgée de salive me procure de subtils chatouillis qui remontent ma jambe en délicieux frissons.

Nos gémissements et nos spasmes, au lieu de nous apaiser, redoublent l'ardeur de nos incessants assauts.

Puis te sentant enfin prête, je te dis tout bas.

-« Tu n'oublie pas ce que tu m'as promis. »

-« Non maitresse ! Faites-le. Je suis toute à vous »

Offerte et consentante tu lèves haut les genoux sur ton ventre

Répondant à cette invitation muette, je m'agenouille devant toi et colle ma tête contre ton ventre brulant.

Comme sur ta bouche, je te couvre de baisers fiévreux,

Plongeant profondément ma langue dans ce fruit merveilleux.

Je me délecte de ton gout sucré, salé, iodé, et de tes senteurs marines et de sous bois mouillé.

Sans relâche je lèche ce coquillage, apporté par la dernière marée qui chaque fois s'ouvre d'avantage comme pour me remercier.

Mes doigts sur ton œillet vierge s'activent pour le dompter. Malgré toi sa corole moins rétive, se dilate pour me laisser passer. Doucement, je m'aventure dans les ténèbres de ce passage étroit.

Saisissant mon double gode en forme d'équerre, je me pénètre de la branche épaisse et présente l'autre, fine et longue à l'entrée de ta fleur palpitante. Dés la première poussée de mes hanches, le phallus artificiel glisse dans ton ventre comme une épée dans son fourreau.

Seins contre seins, les yeux dans les yeux, nous nous emballons dans une affolante chevauchée.

Bercées par la douce mélodie de nos gémissements nous plongeons ensemble dans l'abime de la félicité.

Tendrement enlacées, nos sueurs suaves mêlées, nous gisons dans le néant, heureuses, apaisées et comblées.

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Le soleil était levé depuis plusieurs heures déjà lorsqu'Aissatou et ses assistantes ramenèrent la jeune recrue totalement exténuée à sa niche.

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